N° 136
Février

http://piednoir.net
    carte de M. Bartolini J.P.
     Les Bords de la SEYBOUSE à HIPPONE
1er Février 2014
jean-pierre.bartolini@wanadoo.fr
http://www.seybouse.info/
Création de M. Bonemaint
LA SEYBOUSE
La petite Gazette de BÔNE la COQUETTE
Le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général
l'histoire de ce journal racontée par Louis ARNAUD
se trouve dans la page: La Seybouse,
Écusson de Bône généreusement offert au site de Bône par M. Bonemaint
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EDITO

LES COMPLOTS…

Chers Amis,

         Depuis quelques temps, on nous rabat les oreilles avec l'idée d'un complot sioniste qui gangrènerait la France.
         Je pense qu'il faut arrêter de stigmatiser une communauté car cela touche le petit peuple de cette communauté.

         Des complots, il y en a, ils ne sont pas le fait des communautés dans leurs ensembles, mais d'individus, d'hommes et de clans politiques, religieux, intellectuels, financiers et des médias.
         Tout cela nous amène à avoir des gouvernants en dessous de toute morale, de toute compétence, de toute motivation patriotique et au-dessus de toute perversité, arrogance, irresponsabilité et même délinquance.

         Les principaux responsables sont les électeurs qui ne veulent pas voir les réalités qui sont évidentes et qu'ils ont en face d'orbites tellement écartées qu'elles en deviennent opaques ou voilées.
         En 2012, année charnière, le mauvais choix des français (sondages 2013) a fait qu'une caste politique a en mains tous les pouvoirs. Cela se transforme en dictature civile plus perverse qu'une dictature militaire car elle se réclame de la légitimité des urnes.
         Cette dictature civile moderne, n'a qu'une idée en tête, transformer le plus rapidement possible la société actuelle, issue de nombreuses luttes de nos ancêtres, en une société d'idiots utiles et formatés selon des critères intellectuels, sexuels, religieux et psychiques qu'ils pourront formater et manipuler à loisir afin de garder un pouvoir qui devient illégal de fait.

         Après l'émergence du communisme dans les pays de l'Est, puis dans les pays de l'ouest de l'Europe dans les années 1925/1939, il y avait déjà eu cette ambition et tentative de contrôler le cerveau des peuples, cela avait bien réussi en Russie et ses satellites. En France et en Allemagne la réussite de cette entreprise avait été différente et nous a conduit à une guerre mondiale. N'oublions pas que le nazisme est d'origine socialiste.

         Les prémices d'une nouvelle guerre mondiale se sont fait sentir bien avant 2012. Certes, ils commencèrent par des guerres civiles à l'intérieur des Etats du Moyen Orient, des Balkans, et de l'Afrique. 2011, 2012 et 2013 ont vu le processus s'accélérer un peu partout dans le monde et en France avec des lois iniques votées par les gouvernants en place auto gouvernés par les complots.
         2014, avec deux élections directes (municipales et européennes) et une troisième indirecte (sénatoriale), pourrait entamer un inversement du processus. Il vaut mieux émettre des doutes car les français et les européens ont la mémoire très courte.

         Si l'on veut faire échouer ces complots, il faut que les peuples se réveillent....

         Le Complot des Médias : Persuadés qu'ils sont intouchables, impunissables, chaque jour leur arrogance, leur agressivité et leur partisanisme augmentent dans un acharnement de propos méchants, vindicatifs envers ceux qui ne pensent pas comme eux.
         Ne plus croire et acheter ces médias au service de la caste politique et de la désinformation volontaire. Lorsqu'ils verront leurs audiences tomber et leurs trésoreries chuter vertigineusement, ils reviendront à plus de neutralité et feront le véritable boulot de journaliste.

         Le Complot Financier : Que le petit peuple, n'achète plus d'actions boursières et peut-être même arriver à retirer les fonds des banques. Cela fera réfléchir les banquiers afin qu'ils reviennent à leur métier de base. On dit que la finance dirige le monde, oui mais avec l'argent des peuples et en sur-endettant les ménages et les états.

         Le Complot Religieux : La France est un pays laïc respectueux de toutes les religions avec des racines catholiques profondes. Elle a mis des siècles à rejeter toute ingérence religieuse dans la conduite des affaires de l'état. Actuellement, nous assistons à une montée intégriste d'une partie des communautés religieuses qui dictent " leurs lois " à l'Etat. D'intolérable, c'en est devenu insupportable et dangereux au point que cela transformera une guerre civile sociale et sociétale en guerre des religions. On nous serine avec les génocides atroces de part le monde en occultant le génocide de 1962 (Pieds-Noirs et Harkis). Par contre se poursuit la préparation du futur plus grand génocide que la terre ait connu sans que les Européens s'en rendent vraiment compte qu'ils en seront les prochaines victimes.

         Le Complot des Intellectuels : Depuis les années 50, des intellectuels tentent d'imposer par tous les moyens les plus tordus, leurs idée perverses. A cette fin, ils n'hésitent pas à soutenir certaines guerres ; à approuver les massacres de communautés ; de transgresser les lois physiques de la nature, même en passant par leur nouveau hobby : l'harmonisation et le choix des sexes dès le plus jeune âge. Leur théorie du genre en est l'espèce la plus néfaste.
         Ils en sont à demander des droits exorbitants du droit commun privilégiant les minorités tonitruantes et muselant toute opposition ou même simple objection ainsi que l'octroi d'une protection internationale à raison de l'orientation sexuelle… (rapport Lunacek). À l'heure où l'Union européenne, au plus bas dans l'affection des citoyens européens, devrait relever les défis du déclin et de la désintégration économique et sociale, cet acharnement communautariste est scandaleux.
         Ils veulent imposer la pensée unique et définitivement abolir la liberté d'expression et de conscience. Ils sont prêts à prôner une société robotisée et à leur merci.

         Le Complot Politique : C'est le complot le plus pervers. C'est celui qui chapeaute les autres complots. Les hommes à la tête de ces complots sont des ambitieux qui ne rêvent que de tenir le Pouvoir.
                  - Le pouvoir de tenir le peuple à leurs bottes.
                  - Le pouvoir sur la vie ou la mort.
                  - Le pouvoir d'agir sur le cerveau des gens du peuple.
                  - Le pouvoir de s'enrichir et d'assurer à leur propre descendance une vie de nabab.
                  - Le pouvoir de luxure.
                  - Le pouvoir de dire qu'elle religion sera le mieux pour les moments qu'ils choisiront.
                  - Le pouvoir de changer de structure humaine dans le pays.
                  - Le pouvoir d'imposer leur mode de vie qui devient de l'esclavage moderne.

         Tous ces complots prouvent que l'on est proche de Sodome et Gomorrhe

         Bien sur que dans un édito, on ne peut pas s'éterniser et pourtant il y a temps de choses à dire, à mettre en garde. Je souhaite que la France et l'Europe se réveillent enfin à l'occasion de ces échéances électorales, sinon nous allons dans ce qui sera le plus affreux des génocides.

         Je me demande même, si je vais continuer les éditos car avec les réelles menaces sur les éditorialistes sérieux, sur ceux qui osent crier des vérités, qui expriment leur liberté d'expression et de conscience,

         Tout cela n'est pas de la joie.

         En attendant, que la France ouvre sa boite de conscience, et en fait le bilan, je vous dis peut-être à bientôt ou pour combien de temps.

Jean Pierre Bartolini          
        Diobône,
        A tchao.


Vœux précautionneux !!!
Envoyé par M. Latkowski
            Sage précaution. Pour celles et ceux qui m'auraient déjà envoyé inconsidérément leurs voeux de bonne année je suis prêt à négocier une offre de transaction sur des bases juridiquement honnêtes (P.L.).
            Avec la police de la pensée il faut maintenant peser ses mots avant d'envoyer ses vœux pour la nouvelle année...
            Humour ou Réalité ? Bonne réception.

            VOEUX :
            
            Je vous prie d'accepter, sans aucune obligation implicite ou explicite de votre part, mes vœux à l'occasion du solstice d'hiver et du premier de l'an , en adéquation avec la tradition, la religion ou les valeurs existentielles de votre choix, ou dans le respect de leur refus.

            Mes vœux concernent plus particulièrement :
            - la santé, ceci ne supposant de ma part aucune connaissance particulière de votre dossier médical, ni immixtion dans le dialogue confidentiel établi avec votre médecin traitant ou votre assureur avec lequel vous auriez passé une convention obsèques ;
            - la prospérité, étant entendu que j’ignore tout de la somme figurant sur votre déclaration de revenus, de votre taux d'imposition et du montant des taxes et cotisations auxquelles vous êtes assujetti ;
            - le bonheur, sachant que l'appréciation de cette valeur est laissée à votre libre arbitre et qu'il n'est pas dans mon intention de vous recommander tel ou tel type de bonheur.

            Nota Bene :

            Le concept d'année nouvelle est ici basé, pour des raisons de commodité, sur le calendrier grégorien, qui est celui le plus couramment utilisé dans la vie quotidienne de la région à partir de laquelle ces vœux vous sont adressés. Son emploi n'implique aucun désir de prosélytisme. La légitimité des autres chronologies utilisées par d'autres cultures n'est absolument pas mise en cause.

            Notamment :
            - le fait de ne pas dater ces vœux du 28 yawm al-'arb`a' de l'an 1435 de l'Hégire (fuite du Prophète à Médine) ne constitue ni une manifestation d'islamophobie, ni une prise de position dans le conflit israélo-palestinien ;
            - le fait de ne pas dater ces vœux du 29Teveth 5774 ne constitue ni un refus du droit d'Israël à vivre dans des frontières sûres et reconnues, ni le délit de contestation de crime contre l'humanité ;
            - le fait de ne pas dater ces vœux du 1er jour (du Cheval de bois) du 12ème mois (Gusi) de l'année du Dragon d'Eau, 78ème cycle, n'implique aucune prise de position dans l'affaire dite "des frégates de Taïwan" ;
            - le fait de ne pas dater ces vœux du duodi de la 2ème décade de Nivose de l'an 222 de la République Française, une et indivisible, ne saurait être assimilé à une contestation de la forme républicaine des institutions.

            Enfin, l'emploi de la langue française ne sous-entend aucun jugement de valeur. Son choix tient au fait qu'elle est la seule couramment pratiquée par l'expéditeur. Tout autre idiome a droit au respect ainsi que ses locuteurs.

            Clause de non responsabilité légale :
            En acceptant ces vœux, vous renoncez à toute contestation postérieure.
            Ces vœux ne sont pas susceptibles de rectification ou de retrait. Ils sont librement transférables à quiconque, sans indemnités ni royalties. Leur reproduction est autorisée. Ils n'ont fait l'objet d'aucun dépôt légal.
            Ils sont valables pour une durée d'une année, à la condition d'être employés selon les règles habituelles et à l'usage personnel du destinataire.
            A l'issue de cette période, leur renouvellement n'a aucun caractère obligatoire et reste soumis à la libre décision de l’expéditeur. Ils sont adressés sans limitation préalable liée aux notions d'âge, de genre, d'aptitude physique ou mentale, de race, d'ethnie, d'origine, de communauté revendiquée, de pratiques sexuelles, de régime alimentaire, de convictions politiques, religieuses ou philosophiques, d'appartenance syndicale, susceptibles de caractériser les destinataires.
            Leurs résultats ne sont, en aucun cas, garantis et l'absence, totale comme partielle, de réalisation n'ouvre droit à aucune compensation.
            En cas de difficultés liées à l'interprétation des présentes, la juridiction compétente est le Tribunal du domicile de l'expéditeur, c'est-à-dire le Tribunal de Grande Instance d'Aix en Provence..

                                         Auteur Inconnu


Les Vœux, suite
-
Envoi de M. Charles Puig
Carte de M. Charles Puig
             Que l'irréalisable devienne réalisable et l'impossible, possible !
             Cordialement et amitiés.
             Robert Charles PUIG

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À la fin de cette année
Envoi de M. François Buhr

Seigneur, me voici devant toi, ce soir,
             à la fin d'une autre année.
             Prends ce que j'ai fait de bon et donne lui vie.
             Quant à ce que j'ai fait de mal,
             fais couler sur lui ta miséricorde.

             Sur ma famille et mes ami(e)s
             à qui j'ai pu faire de la peine,
             dépose le grand manteau de tendresse.

             Sur les personnes, que j'ai jugées,
             hélas! étends l'ombre de ta paix.
             À celles qui m'ont donné leur sourire,
             prodigue la douceur de ton esprit.

             Que ton amour soit avec nous tous en
             cette journée que tu nous donnes encore!

             Et, qu'au cœur de notre sommeil,
             ce soir, ta lumière nous illumine.
             Amen!

             Texte de Jules Beaulac

             Bonne Année

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Prière des sexagénaires.
Envoi de M. Christian Migliaccio


             Notre kiné qui êtes osseux,
             Que nos articulations soient certifiées,
             Que notre squelette tienne,
             Que nos os emboités soient fermes
             Sur la terre comme ossuaire.
             Donnez-nous aujourd'hui nos massages quotidiens.
             Pardonnez nous nos exigences
             Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont chiropractés.
             Ne nous laissez pas succomber à la décalcification,
             Mais délivrez-nous du mal de dos,
             Maintenant et Alzheimer de notre mort.
             Abdomen

             Avec mes meilleurs vœux pour l’année 2014

" LES VŒUX DU DOCTEUR PEREZ "

Envoyé par J.C. Perez

Chers Compatriotes,
Permettez-moi de vous offrir mes vœux
de bonne santé et de bonheur pour 2014.

              Une page d'histoire particulièrement douloureuse va être évoquée cette année. Celle du 100ème anniversaire d'un premier génocide européen. Des millions d'hommes d'occident furent massacrés par la volonté des " Pol-Pot " de l'époque, durant le conflit mondial de 1914/1918.

              On a oublié que le peuple européen fut appelé à naître, en tant que tel, lors du Pacte de Reims de la fin du Vème siècle, ou du tout début du VIème siècle.
              Pacte établi entre les Mérovingiens d'une part et le Saint-Esprit d'autre part. Grâce à un maître d'œuvre : l'évêque Rémi.
              Comme le rappelle mon fidèle camarade, Philippe Lamarque, ce jour du 25 décembre d'une année comprise entre 496 et 506, Rémi donna le baptême à Clovis et à 3000 guerriers francs.
              Par cet octroi solennel du baptême, Rémi accomplit une mission : un transfert de la royauté davidique à un peuple vigoureux qui accepte dès lors de mener un combat. Un combat pour maintenir la Gaule dans la tradition du catholicisme apostolique et romain. Par ce baptême fut assignée à la Gaule, une redoutable mission : assurer dans l'avenir la pérennité d'une victoire remportée un siècle plus tôt par Saint-Hilaire de Poitiers, contre l'arianisme. C'est-à-dire contre une thèse unitaire et hérétique, ennemie du christianisme romain, qui rejetait le dogme de la Sainte-Trinité, fondement du catholicisme apostolique.

              Jusqu'au VIIIème siècle, la Gaule résista avec efficacité contre l'arianisme. Mais le rôle avilissant d'une fraction de la papauté médiévale d'une part, et les drames provoqués par des luttes intestines au sein des clans successoraux mérovingiens d'autre part, ont failli déstabiliser et détruire ce qui était devenu le ciment de la nouvelle nation. La nation française qui était en train de naître. Ce ciment c'était le catholicisme romain qui impliquait, avant tout, une totale adhésion au dogme de la Sainte-Trinité.

              Le sud de la Gaulle, l'Austrasie, était fragilisé par un voisinage dangereux. Générateur d'une contagion. De l'autre côté des Pyrénées, en effet, une évolution contraire était dominante depuis des siècles. Le christianisme traditionnel était menacé d'asphyxie par les Goths ariens qui détenaient alors le pouvoir.
              C'est une princesse franque, Ingonthe, arrière-petite-fille de Clotilde seconde épouse de Clovis, qui sauva la Croix en Ibérie. Elle réussit à convertir son époux, le duc de Tolède, Herménegild, au catholicisme romain. Il s'agissait du prince héritier du royaume goth d'Ibérie. Le père de celui-ci, le roi Léovigild, le fit exécuter pour le punir d'avoir renier la foi arienne à laquelle, lui, le roi, prétendait rester fidèle.
              Plus tard, toujours sous l'influence de la veuve Ingonthe, Récarède, frère cadet d'Herménegild, le nouveau roi d'Ibérie, renia l'arianisme. Il se convertit à son tour solennellement lors du Concile de Tolède, au catholicisme trinitaire.
              Nous sommes alors en 589. Mais, malgré le baptême de Récarède et de l'ensemble de sa cour tolédane, l'aristocratie gothe ibérique reste arienne dans une forte proportion. Avec une observance coutumière de la polygamie, en particulier.

              Lorsque le message du prophète Mohamed fut connu en péninsule ibérique, les ariens crurent, à l'instar de leurs coreligionnaires iraniens, syriaques et maghrébins, découvrir dans le message révélé au rasoul, par l'archange Gabriel, une confirmation divine de leur foi. Ils adhérèrent en masse à l'islam
              L'Espagne, comme d'ailleurs le Maghreb, ne fut jamais conquise par des envahisseurs arabes. L'Espagne fut, en grande partie, occupée et administrée par des Musulmans d'origine endogène. " Los agarenos invasores " étaient d'origine indigène en Ibérie et au Maghreb. Enrichis de cette nouvelle expression qu'était la foi musulmane, tous les Ibériques unitaires ont adhéré avec conviction à l'exigence du 3ème calife Otman : celui-ci avait rendu obligatoire l'usage exclusif de la langue arabe littérale, au cours de l'observance du message transmis au Prophète de la Mecque et de Médine.
              Dans cette adhésion totale à l'islam, tous adoptèrent des patronymes et des prénoms arabes.

              En 711, survint la confrontation décisive. La bataille de Guadalete.
              Le roi Rodrick, le dernier régnant catholique romain, fut vaincu par Tarik, duc de Tanger, un notable arien, déjà converti à l'islam…. peut-être….
              Avec Tarik, s'est convertie à l'islam la cavalerie gothe, instrument majeur pour la " conquête " de l'Espagne.
              Cette défaite de 711 à Guadalete, notre patrie la France, fut condamnée à en subir une équivalente par la volonté de De Gaulle, à Evian en 1962.
              Comme je crois le développer dans une étude que je vous ferai parvenir le 15 janvier , De Gaulle, dans sa soumission au GPRA en 1962 à Evian, est resté fidèle aux engagements qu'il avait pris dès 1943 en faveur de Ferhat Abbas, sous l'influence de Catroux.

              Nous sommes actuellement en France sous la pression invasive d'un exhibitionnisme communautaire islamiste qui prétend porter atteinte à la loi du 9 décembre 1905. " Loi de séparation des Eglises et de l'Etat ". Dans le but de nous soumettre, à moyen terme, par le biais d'un rejet de la laïcité que nous connaissons en France.
              Nous respectons l'islam.
              Nous respectons toutes les expressions de la foi en Dieu, dans la mesure où elles-mêmes respectent nos institutions.

              Notre vœu pour 2014 : garantir avant tout la sauvegarde de la nation française et à travers elle, la sauvegarde, la liberté et l'indépendance du peuple européen dont il est urgent qu'il affirme sa volonté d'union.
              La loi davidique qui fut transmise à Clovis et aux 3000 guerriers francs lors du baptême de Reims, doit nous inspirer aujourd'hui encore.
              Nous ne sommes pas dans l'obligation de nous soumettre, passivement, aux conséquences désastreuses de la défaite gaulliste de 1962. Ce n'est pas notre défaite. C'est la défaite de De Gaulle.

              Bonne année à tous. Meilleure santé à la France. Avec une pensée aux hommes, femmes et enfants, que l'on tue de par le monde pour la seule raison qu'ils sont chrétiens.
Jean-Claude PEREZ    
Nice,  le 2 janvier 2014         

Notes
(1) Los agarenos invasores : les musulmans envahisseurs
(2) " HISTRIONISME GAULLISTE 5 "
(3) GPRA : Gouvernement Provisoire de la République Algérienne


BON VOYAGE...
Envoyé par Jean Pierre Comitré

Le train de la vie

            La vie est comme un voyage dans un train:
            on monte et on descend, il y a des accidents, à certains arrêts, il y a des surprises et à d'autres, il y a une profonde tristesse.

            Quand on naît et qu'on monte dans le train,
            nous rencontrons des personnes et nous croyons qu'elles resteront avec nous pendant toute le voyage: ce sont nos parents!

            Malheureusement la vérité est toute autre.
            Eux ils descendent dans une gare et ils nous laissent sans leur amour et leur affection, sans leur amitié et leur compagnie.

            En tous cas, il y a d'autres personnes qui montent dans le train et qui seront pour nous très importantes.

            Ce sont nos frères et nos soeurs, nos amis et toutes les personnes merveilleuses que nous aimons.

            Certaines considèrent le voyage comme un petite promenade.
            D'autres ne trouvent que de la tristesse pendant leur voyage.
            Il y a d'autres personnes toujours présentes et toujours prêtes à aider ceux qui en ont besoin.

            Certains quand ils descendent laissent une nostalgie pour toujours…
            D'autres montent et descendent tout de suite et nous avons tout juste le temps de les croiser…

            Nous sommes surpris que certains passagers que nous aimons, s'assoient dans un autre wagon et que pendant ce temps nous laissent voyager seul.

            Naturellement, personne peut nous empêcher de les chercher partout dans le train.

            Parfois malheureusement nous ne pouvons pas nous asseoir à côte d'eux car la place est déjà prise.

            Ce n'est pas grave…le voyage est comme ça:
            plein de défis de rêves, d'espoirs, d'adieux….mais sans retour.

            Essayons de faire le voyage de la meilleure façon possible.

            Essayons de comprendre nos voisins de voyage et cherchons le meilleur en chacun d'entre eux.

            Rappelons nous qu'à chaque moment du voyage un de nos compagnons peut vaciller et peut avoir besoin de notre compréhension.

            Nous aussi pouvons vaciller et il y aura toujours quelqu'un pour nous comprendre.

            Le grand mystère du voyage est que nous ne savons pas quand on descendra du train pour toujours,
            Nous ne savons pas non plus quand nos compagnons de voyage feront la même chose.
            Même pas celui qui est assis juste à côte de nous.

            Moi je pense que je serai triste de quitter le train….j'en suis sûr!

            La séparation avec tous les amis que j'ai rencontrés dans le train sera douloureuse, laisser mes proches seuls sera très triste.
            Mais je suis sûr qu'un jour ou l'autre j'arriverai à la gare centrale et je les reverrai tous arriver avec un bagage qu'ils n'avaient pas quand il sont montés dans le train.

            Par contre je serai heureux d'avoir contribué à augmenter et enrichir leur bagage.

            Nous tous mes amis, faisons tout le possible pour faire un bon voyage et essayons de laisser un bon souvenir de nous au moment,
            où nous descendrons du train.

            A ceux qui font partie de mon train, je souhaite un
            BON VOYAGE!

            Je remercie l’auteur inconnu de ce beau texte, il parle pour nous tous.
Jean-Pierre          



Bouna espagnole au XVème et XVIème siècle:
Aanecdotes de M. Roland Riboud
Envoyé par M. Bernard Palomba

         De 1085 à 1516, c'est à dire du début de la Reconquista aux conquistadores, les royaumes péninsulaires de l'Espagne chrétienne eurent pour principales activités la guerre et le commerce.
        Si le commerce intérieur, comme dans toute l'Europe médiévale, avait pour fin l'approvisionnement en matières premières et en produits finis, il portait surtout sur les produits agricoles de ravitaillement indispensables à des sociétés précocement urbanisées, sur les matières textiles, les colorants, les cuirs et les métaux.

        L'emplacement même de la péninsule entre la Méditerranée et l'Atlantique et l'importance de son littoral orientèrent rapidement sa politique commerciale vers l'extérieur et par conséquent le contrôle du détroit que les navires devaient emprunter. Quand les royaumes musulmans de Cordoue et de Grenade contrôlaient le sud de la péninsule, Barcelone se signala comme l'une des grandes places marchandes de la Méditerranée occidentale au XVIIème siècle : le code des Lois Maritimes y fût élaboré. Au fur et à mesure de la Reconquête, les autres ports sous l'institution du "Consolat del Mar" commercèrent avec tous les Comptoirs implantés en Méditerranée, activité de commerce soutenue par une piraterie importante destinée à détruire la Course musulmane et turque, leurs arsenaux, et à protéger les armements de commerce espagnols et alliés ainsi que leurs circuits commerciaux. L'établissement de comptoirs sur le littoral de la "Barbarie" se heurta à l'hostilité de tous les royaumes musulmans de Tanger à Alexandrie, et des Turcs qui visaient la suprématie politique et maritime en Méditerranée.

        Intéressons-nous à Bouna alors davantage sous la domination du Roi de Tunis que du Sultan d'Alger. Nous savons qu'au XVème siècle une galiote catalane chargée d'une importante cargaison de draps, naufragée lors d'une tempête, s'était réfugiée dans la baie de cette ville: le pillage arabo-berbère allait intervenir. Le Roi de Tunis ordonna au gouverneur de la cité (wali) de rendre les biens saisis. Celui-ci appuyé par la population n'en fit rien, fit mettre à mort ou vendre comme esclave équipage et marchands chrétiens.

        En janvier 1533, le Roi de Tunis Moulay ben Abdallah mourut ; au cours de la crise dynastique qui suivit, son plus jeune fils Moulay Hassan fit massacrer ses frères: sur les 21, l'un d'entre eux, Rachid, s'échappa fit alliance avec le barbaresque turc Barberousse qui s'empara de Bizerte, de La Goulette et de la casbah de Tunis le 28 novembre 1534. Moulay Hassan dépassé, appela à l'aide les Espagnols et les Italiens proches. Charles Quint rassembla une troupe de 25.000 hommes et une flotte de 400 bâtiments qui, sous le commandement de Ferdinand de Tolède Duc d'Albe, arrivèrent devant La Goulette le 15 juin 1535. L'assaut eut lieu le 14 juillet. La Goulette tombée, l'affrontement eut lieu sur terre: le 6 août, Charles Quint entra en vainqueur dans Tunis accompagné de Moulay Hassan qui se reconnut son vassal et paya un tribut: un important comptoir espagnol se développa.

        Le 24 Août 1535, les Espagnols s'établirent à Bouna: ils laissèrent 200 hommes dans la Casbah branlante et 600 hommes dans la cité où les Maures ne furent pas autorisés à habiter. Comme ailleurs, ils renforcèrent la Casbah en priorité, l'armèrent de pièces d'artillerie, mais leurs réserves de viandes salées et de grains pourrissant dans leurs magasins, la troupe ne se portait pas bien.

        Le 23 octobre 1535, de Messine (Sicile) Charles Quint adressa les ordres suivants: "N'occupez que la forteresse, faîtes abattre le mur qui la relie à la ville. Maintenez 600 fantassins avec vous avec 2 brigantins au mouillage. Fortifiez la Tour sur le rocher au bord de mer pour mieux protéger les navires (NDLR: il s'agit du Fort Cigogne et non du fort Gênois qui lui fût construit plus tard, lors de l'expédition franco-toscane de 1607). Vous rendrez la ville aux Maures et vivrez en bonne intelligence avec eux. Pour payer les réparations, les espions les messagers, vous allez recevoir 6000 ducats. Gardez assez de vivres pour tenir jusqu'à la fin de l'année. Vous en aurez d'autres de 6 mois en 6 mois. Faites embarquer pour Mahon, à Minorque, les 400 hommes que vous avez en trop. Défense à tous les marchands de commercer avec Alger et avec les autres ports tenus par les Turcs. Tout le trafic doit passer par Oran (prise le 17 mai 1509), Bougie (prise en 1510) ou La Goulette".

        Le 13 janvier 1536, Don Alvarez Gomez de Horosco, commandant de la place, décrit celle-ci et envoie un plan minutieux de la ville et des alentours. Heureux d'une coïncidence historique, il précise : "la flotte a mouillé à l'entrée de la rivière (Seybouse), exactement à l'endroit où celle de Publicus, lieutenant de César a détruit celle de Scipion." Il parle des contacts avec les Maures, des premières alliances, des achats de poulets et de bœufs.

        En 1540, après un début de mutinerie de ses soldats qui se plaignent des manques et des retards d'argent (NDLR: communs dans d'autres comptoirs, HONEIN 1534, Bougie 1535) le commandant de la place tue de ses mains le payeur Miguel de Penacos qu'il juge responsable : les arbalétriers espagnols voulaient se faire Maures... L'enquête de Francisco de Alarcon ramena le calme et la paix: les soldats retournèrent à confesse et communièrent.

        On a alors une relation de la vie à Bouna par un ouvrage minutieux de Luis del Marmol Carvajal paru en Espagne et traduit en français en 1667; il écrit ceci: "on ne trouve ni puits ni fontaine dans la ville, ni château, mais de grandes citernes où se rendent toutes les eaux de pluies du haut des maisons qui sont en terrasses et couvertes d'un lit de chaux, de sable et de ciment". Il fait l'inventaire des cultures dans les campagnes avoisinantes et dit comment se tiennent les marchés: "à Bouna, les Berbères accourent le vendredi à un marché qui se tient aux Portes de la Ville, où se rendent les marchands de Tunis, de Gelves (Djerba), de Tripoli et même de Gênes, à cause qu'il y a beaucoup à gagner".

        Combien de temps dura le comptoir espagnol de Bouna? En l'état de mes recherches , je ne saurais actuellement le préciser. Je pense que le repli espagnol est lié aux faits ci-dessous:  
        a) En 1555, le roi de France Henri II pria Soliman le Magnifique de mener en Méditerranée, face aux Espagnols, une guerre "forte et royale". En 1556, Salah Raïs Pacha d'Alger, assiégea Bougie, base espagnole importante, qui fut prise après 14 jours de siège et de défense héroïque du défenseur Don Alfonso de Peralta qui, sans vivres et munitions épuisées, capitula sans condition, à savoir retour en Espagne avec armes et bagages... Les Turcs de Salah Raïs emmenèrent captifs 400 hommes, 12 femmes et 100 enfants.  
        b) Le 25 mai 1560, Djerba fut reprise par les Barbaresques turcs: celle ci avait été conquise une 1ère fois par Roger de Lorie, Amiral du roi d'Aragon en 1284 et tenue par les Catalans. Elle avait changé de maîtres à plusieurs reprises, la dernière occupation espagnole remontant à l'été 1559 par le duc de Médina Celi, vice-roi de Naples, aidé par plusieurs bâtiments des Chevaliers de Malte: elle avait duré moins d'un an.  
        c) Enfin, un peu avant le 3ème anniversaire de Lépante où le Turc renégat italien Euldj'Ali s'était enfui, la flotte turque s'était présentée en juillet 1574 sous son commandement devant Tunis avec 200 galères, 30 galiotes de combat, 40 gros vaisseaux et 5000 marins, plus 40000 hommes de troupe sous le commandement de Sinane Pacha, renégat de l'illustre famille des Visconti. Submergés par le nombre, les Espagnols résistent 50 jours: La Goulette tombe le 23 Août , Tunis le 13 septembre 1574. Ce fut un carnage des 2 côtés et des milliers d'esclaves espagnols partirent à Alger dans les bagnes. (NDLR: en 1570, au mois de janvier, Tunis avait déjà été prise sans combat par Euldj'Ali Pacha d'Alger, qui avait pris la route de terre avec 5000 janissaires turcs. Passant par les " Kabylies " où plusieurs milliers de cavaliers berbères s'étaient joints à lui. Il avait fait étape à Constantine et à Bouna en 1569). Fin des documents puisés dans "Les Barbaresques" de Jacques HEERS.

        - Autres documents puisés dans "La méditerranée sous Philippe II", tome 2 de Fernand Braudel. De 1560 à 1570, Bougie en 1556, Djerba en 1560, Tunis (voir ci dessus) tombées, la Méditerranée occidentale est infestée de pirates barbaresques d'Alger. Personne n'ose naviguer; les témoignages divers chrétiens se rejoignent: de l'évêque de Limoges au Roi à Madrid, du vice -roi de Sicile à l'amiral Doria, de Fourquevaux etc..; Valence est menacée, Naples bloquée, la Sicile et les Baléares encerclées par les corsaires qui atteignent les côtes du Languedoc et de Provence, de Ligurie.  
        En 1556, un avis de Bouna à Marseille arrivé le 3 juin, avertit la flotte algéroise de la présence ennemie d'une concentration de galères de Sicile et d'Espagne à Carthagène: donc Bouna n'est plus espagnole. Confirmation est apportée en 1564: un avis de Marseille à Philippe II lui signale que "sont sortis en course 50 navires d'Alger, 30 de Tripoli, 16 de Bouna, 4 de Velez (port de Tlemcen). Autre constatation: la position française est ambiguë, elle a varié en Europe.

        Conclusion: il apparaît, en l'absence de documents précis sur la fin de la présence espagnole à Bouna, qu'on peut la situer entre 1550 et 1554.  
        BRAUDEL explique que l'organisation intérieure des comptoirs n'était pas favorable à leur bonne marche: la fourniture de vivres aux soldats par les magasiniers est souvent à crédit; c'est le dangereux système des avances sur solde: à cause de leur endettement, les soldats désertent, passent à l'Islam ou pratiquent des razzias alentour. De plus, les courants commerciaux du Magreb se détournent des Chrétiens dans les Présides. Enfin, un rapport financier espagnol sur le coût des Présides depuis le Penon de Velez jusqu'à La Goulette, sans mentionner Tripoli perdue en 1551 et Bougie en 1556, est alarmant: l'entretien avec les soldes comprises aurait permis d'armer 30 nouvelles galères par an. Il mentionne aussi que l'aridité des sites et l'hostilité permanente des autochtones voisins engendrent des conséquences humaines sur la troupe qui a le sentiment d'être déportée.  
        Peu à peu, Philippe II pense "qu'à l'exception de La Goulette, la chute des points d'appui serait sans conséquences graves si l'Espagne restait forte sur mer": c'était commencer par le commencement. En effet, pour La Goulette, rappelons le dicton de l'époque sur le canal de Sicile: "Ne traverse pas qui veut et quand il veut, le canal de Sicile".

        Toutes ces raisons montrent que Bouna n'avait plus beaucoup d'intérêt sans les autres comptoirs à l'est d'Alger la toute puissante, et avec l'importance assez proche de La Goulette, encore hispanique. Politiquement, maritimement du fait de l'absence d'un vrai port, économiquement, Bouna espagnole ne s'imposait plus.

        A moins de 100km à l'est, il y avait le bastion de France où la pêche du corail sur les bancs de La Galite qui procurait aux armateurs marseillais une richesse importante et l'approvisionnement en "or rouge" à l'Europe.

        En 1577, Espagnols et Turcs affaiblis par leurs pertes signèrent des trêves reconductibles: il y en eut plusieurs, la paix régna.
Roland Riboud          

Les sauterelles
Envoyé par Mme Jocelyne MAS


              Par ces chaudes journées, à Grasse chez ma fille, confortablement installée sur une chaise-longue sous un immense pin-parasol, je laisse mon esprit vagabonder. Au-dessus de ma tête les cigales s'en donnent à cœur joie ! Le ciel est bleu sans un nuage.
              Je ferme les yeux et, comme souvent, me voilà repartie de l'autre côté de la méditerranée à Baraki dans la plaine de la Mitidja, chez mes grands-parents où je me souviens d'une journée particulièrement torride

              L'air semblait vibrer dans les rayons du soleil, les plantes et les fleurs baissaient la tête, assoiffées. Un matin, un bruit étrange, un bruissement plutôt nous réveille, cela va s'amplifiant, cela vrombit, au loin un nuage brillant comme une cuirasse, arrive à vive allure, obscurcit le ciel et soudain s'abat avec fracas sur le toit de la maison. On ouvre les volets et là mes grands-parents horrifiés poussent de grands cris : des sauterelles ! Elles arrivent de toute part en colonnes serrées, des milliers de sauterelles envahissent les champs, pénètrent dans la maison. Il y en a partout, dans les placards, par terre, on marche et on glisse dessus, dans les lits, elles s'introduisent dans tous les recoins, s'accrochent à nos cheveux.

              Mon grand-père est allé chercher la sulfateuse et pulvérise à tour de bras ; ma grand-mère avec un torchon frappe et ramasse à la pelle toutes ces bestioles répugnantes. Vite ! On prend des casseroles, des couverts et on frappe dessus à toute vitesse pour faire le plus de bruit possible. De tous ces insectes on en fait un grand tas dans l'allée et on y met le feu, il y a des étincelles et des crépitements, comme un feu de sarments de vigne.

              Dans le village c'est l'affolement, tout le monde est à l'œuvre, on creuse de grands trous, des plaques de tôles sont fixées au sol pour diriger ces colonnes vers ces trous qu'on enflamme immédiatement. Une odeur épouvantable plane sur le village mais le combat est inégal. Des milliers de sauterelles parviennent à franchir ces barrages rudimentaires et en quelques heures, tous les arbres du village, des eucalyptus immenses, des palmiers magnifiques, ne sont plus que des troncs squelettiques.

              Toute la journée, mes parents, mes oncles arrivés en renfort, luttent contre ce fléau. Le soir, ivres de fatigue et repoussants de saleté, tout le monde se laisse tomber qui sur un banc, qui sur les marches du perron. Enfin l'orage éclate et une pluie diluvienne s'abat sur ce jardin dépenaillé. Un de ces orages d'Afrique, violent et court. Puis le ciel bleu réapparaît. Le lendemain, très tôt, mon grand-père se lève et va seul dans son jardin ; les larmes lui viennent aux yeux, mais bien vite il se reprend, retrouve son sourire pour pénétrer dans la cuisine et embrasser sa Caille - c'est comme cela qu'il avait surnommé ma grand-mère - une bonne odeur réconfortante de café fraîchement moulu se répand dans la cuisine (je revois ma grand-mère assise sur un tabouret tenant entre ses genoux un moulin à café en bois, elle mouline avec vigueur, les grains de café éclatent et crissent) et lui dire que finalement, il n'y a pas trop de dégâts. Bien sûr, il n'y a plus une seule feuille sur les arbres, arbustes, ou fleurs, mais cela va repousser. Il fallut une bonne semaine pour venir à bout de ces petites bêtes, le feu de l'allée a repris son office d'incinérateur.
              Ma fille me secoue : " maman je t'appelle, tu n'entends pas ? "
              Et me voilà revenue dans ce pays grassois qui ressemble si fort à mon pays. Les souvenirs sont comme des lambeaux de nuage, ils apparaissent et s'effilochent pour disparaître complètement. Et réapparaissent à un autre moment, dans une autre vie !

Jocelyne Mas

Extrait de " De la Côte Turquoise à la Côte d'Azur " Médaille de Bronze des Arts et Lettres de France, Mention d'excellence.

Jocelyne MAS
Poète-Ecrivain

Site Internet : http://www.jocelynemas.com



TRACES DE VIE
                    Par M. Gilles CAMILLERI (2013)             N°8
La population féminine de BÔNE en 1833

          La population féminine de BÔNE en 1833 est constituée de 90 femmes d'après les tableaux de la situation des établissements français en Algérie (ANOM). Nous avons tenté de les retrouver. Il ne nous en manque que quelques unes.

          Les compagnes, épouses, parentes de militaires dominent (30). Elles sont accompagnées de femmes de commerçants, d'artisans, de boutiquiers, de négociants ou de propriétaires. On n'y trouve pas d'épouse ou de compagne d'agriculteurs, de " colons ". C'est un signe clair : la France n'était pas venue en Afrique pour coloniser de manière durable. Le malentendu va persister jusqu'au début des années 1840, va sembler résolu pendant un siècle pour trouver une solution définitive en 1962.

          Parmi les 90 femmes qui habitent BÔNE en 1833, d'après les registres des naissances, des mariages et des décès :

Les françaises :

          1) Thérèse ROUSIER (blanchisseuse), 38 ans, TOULON (Var).

          2) Marie Anne Catherine FOUQUE, épouse NAM Joseph (boulanger), 39 ans, TOULON (Var), décédée à BÔNE le 18 mai 1833.

          3) Louise LAVAL, pas de mention de la naissance et de l'âge. Une enfant ?

          4) Marthe MASSON, domestique, 15 ans.

          5) Catherine SCHILD-WACHTERN épouse de F. RENKEL, grenadier au 6e bataillon L.E., 29 ans, native de HAMBOURG rue Montpensier n°3.

          6) Marie Marguerite CALLARD, épouse DROUOT, 52 ans.

          7) Jacobine HOLZINGER, 37 ans, née à STEIN NASSAU, mariée à un blanchisseur à la 4e compagnie du 10e bataillon de la L.E., le sieur HENKEL.

          8) Marie BARBET veuve DAUVEL, 55 ans, décédée à la caserne des chasseurs d'Afrique, passeport délivré par la mairie de BOURBON (Vendée) le 31 août 1832, n° 317. Elle est native de la Mayenne.

          9) Jeanne François VACHERET femme CHAFAROUX, environ 26 ans, le mari tient le restaurant d'Afrique place Rovigo, native de TOULON (Var), mariage célébré le 24 juillet 1826.

          10) Narcisse DELAPORTE, environ 62 ans, veuve de Dominique KINTZELMANN, chirurgien major au 57e régiment de ligne.

          11) Elisabeth REMEL, 27 ans, native de PHALSBOURG (Meurthe).

          12) Rosalie DEJEAN femme JARLIER, 73 ans, native d'AGDE (Hérault).

          13) Jeannette PANIER ou POMIER, épouse de François PAYSAL (gendarme) 9 rue d'Hippone.

          14) Anne MAZEAU, épouse de Léon LESURQUES, musicien au 55e de ligne, PERIGUEUX (Dordogne).

          15) Jeanne MOUNIER ou MOUSNIER, épouse de Jean BERTIN, soldat au 2e bataillon du 55e de ligne, mariage célébré en la mairie de BESANCON le 13 juillet 1831.

          16) Marie Angélique Joséphine GRONDONO, épouse de Paul BOCOGNANO (marchand) rue d'Orléans, mariage à TOULON (Var) le 13 juillet 1829.

          17) Marie Simone PELOUX, épouse de François BAUDET, artificier au 3e régiment d'artillerie, mariage à DÔLE (Jura) le 20 février 1828.

          18) Ursule MICHEL, épouse de Alexis SOUCHON, sergent des vétérans de la compagnie d'Indre et Loire, mariage à PLANCHAMP (Lozère) le 1er mai 1830.

          19) Sophie VASSIEUX, épouse de François Régis PASSARD, vétéran au 2e bataillon d'Afrique, 6e compagnie en garnison à LA CASBAH, mariage à LA BEAUME (Drôme) le 8 juin 1826.

          20) Jeanne Anne Marie CAPELLIERS (ou CAPELLIERES), épouse de Stanislas Achille GALLEZ (quincaillier) rue Louis Philippe.

          21) Anne BOULANGER, couturière, 2 rue des Numides, native de COGNAC.

          22) Virginie VIGNON, épouse de Pierre Auguste SAGET, place d'Uzer n°13.

          23) Marsalle VALETTE, épouse de Vincent PIRON, maître armurier au 55e R.I.L.

          24) Marianne TESSIER, épouse de Jacques Armand HUREL, soldat au 3e régiment de chasseurs d'Afrique.

          25) Angélique Marie Jeanne LEMONNIER, épouse de Mathieu HARBOT, chasseur au 3e régiment de chasseurs d'Afrique, mariés à SAINT MARTIN DE CANDELLE canton de SAINT HILAIRE (département de la Manche) le 5 mars 1832.

          26) Marie BOUX, épouse de Mené CATHERINAU, négociant 13 rue Césarine.

          27) Adèle BOISSEAU, native de MARTIGNY (VATIGNY ?) département du Nord, épouse de Simon MILLON ou MILLION, ouvrier de l'administration 2e compagnie, mariage contracté à LISLE en Flandre le 30 décembre 1829.

          28) Jeanne ROUX née à MAIMAND, département de la Drôme, 41 ans, veuve en premières noces de Jean Pierre BOURROU, épouse en 2èmes noces de Raymond Auguste LAMBERT, sous lieutenant aux vétérans d'Afrique en garnison à LA CASBAH de BÔNE.

          29) Thérèse DOMINIO, épouse MANZONI.

          30) Marie Marguerite CALLARD, 52 ans, épouse de Pierre François DROUOT, née à SAINTE CLAIRE BASSE NEUVILLE (Calvados). Pierre François DROUOT est portier consigne de la porte DAMREMONT.

          31) Rosalie Liberté BONNEVILLE, épouse de Jacques André JARLIER, employé de la douane, mariage célébré à CETTE en Languedoc.

          32) Geneviève MARTIN, épouse de François Alexandre TRUFFAUT, maître maçon rue Belisaire.

          33) Françoise TIRE, épouse de Joseph TERRADE, menuisier, 40 ans, natif de CONDOM (Gers). Le couple habite rue Française, hôtel de la mairie.

          34) Marie DESPLANQUES, épouse de Jacques FRESSE, cordonnier, natif de LYON. Marie DESPLANQUES est native de CHERBOURG. Mariage célébré à MARSEILLE en 1824.

          35) Manoël VINCENT, épouse de Pierre BONNET.

          36) Marguerite BROUILLARD, compagne d'Etienne ROY, marchant débitant de boissons, rue des Numides.

          37) Marguerite BABST épouse de Claude MERLE, sous lieutenant au 55e de ligne.

          38) Rosalie Aimée Isabelle BETREMIEUX née à DOUAI le 27 janvier 1789, épouse de Théodore Paul BARON, fourrier à la 4e compagnie de vétérans en garnison à BÔNE, mariage célébré le 22 novembre 1820.

          39) Marie BONAPOLI DIZOT, épouse de Joseph ANDRIEU, huissier prés de la justice royale.

          40) Colombe SOUBIRA, 31 ans, épouse de Joseph LAFONT, native de SAINT GENAT, mariée le 31 décembre 1827 en la mairie de TARASCON. Joseph est ouvrier charpentier employé au génie de BÔNE.

          41) Dame MION, épouse de Philippe DOTRE, 29 ans.

          42) Marguerite GROT, épouse d'André Alexandre MONNIER.

          43) Marie DEITH, épouse de Pierre JACOB, 38 ans, vétéran.

          44) Anne CAPMEL, 28 ans, épouse de Guillaume LICARDY, 32 ans, caporal au 2e bataillon de vétérans.

          45) Moïna Joséphine de BERJON, épouse d'Auguste HEINZELY de NEUFCHATEL (Suisse) 6 rue Saint Pierre.

          46) Caroline Philippine BLONDEL, épouse de Michel Alexandre HUNOUT, architecte du gouvernement à BÔNE, rue du Couëdic n°4.

          47) Anne MAZEAU, compagne de Joseph César LESURQUES, musicien au 55e de ligne. Anne MAZEAU est native de PERIGUEUX (Dordogne).

          48) Marie PIBAROT, épouse de Pierre BEAULAC, tambour du génie.

          49) Marie Comnène Trébizonde ARTAUD, épouse de Joseph Benezet GELIN, capitaine du bureau sanitaire à BÔNE.

          50) Marie Simone PELOUX épouse de François BAUDET, artificier au 3e régiment d'artillerie, mariage célébré en la mairie de DÔLE (Jura) le 20 février 1828.

          51) Mathilde CASOS, épouse de Pierre VIVIAND propriétaire restaurateur.

          52) Angélique FRANC, femme de Pierre dit Etienne ARNAUD, lieutenant au 55e régiment de ligne.

          53) Marie Cécile DROUOT, épouse de Philippe HOULLIE soldat au 59e de ligne.

          54) Pauline RAIMBERT, épouse de Paul BENSAMONI, consul de TOSCANE.

          55) Elisabeth NEGREL, épouse de Joseph Laurent SAUVAIRE, cordonnier, 2 rue d'Alger.

          56) Marie CAZES, épouse de François Guillaume MAYENCE, cordonnier. Le couple est originaire de TOULOUSE.

          57) Julie DORMOY, compagne de Laurent LAVOUTE Place Rovigo.

          58) Madeleine COSTE (ou CASTE), épouse de Julien PAYAN, limonadier.

          59) Marie ROUFFIA, épouse de Philippe DAUTRAIX, soldat de 1ère classe aux ouvriers de l'administration.

          60) Adélaïde DUPUIS, épouse de Louis Marie LANGLOIS.

          61) Marie ARMAND née le 24 mai 1803 à ST JEAN LE VIEUX, arrondissement de NANTUA (Ain), épouse de Joseph ESQUIVE né le 3 mars 1808 à MAUBEUGE (Nord), soldat au bataillon des ouvriers de l'administration.

          62) Victoire Alphonsine Bernardine GESTIN née le 12 novembre 1809 à TOULON (Var), épouse de Balthazar Henri Joseph JULLIEN né le 10 juillet 1788 à MARSEILLE, courtier de commerce. 63) Marie Antoinette BASTELICA née le 11 janvier 1808 à AJACCIO (Corse) mariée le 18 novembre 1833 à Joseph NAM, marchand boulanger, 46 ans (remariage).

          64) Thérèse PONCET née le 30 juillet 1788 paroisse de la Salpêtrière à LYON, épouse de Jean Joseph CAMELIN, maître sellier au 3e régiment de chasseurs d'Afrique.

          65) Joséphine Madeleine RAIMBERT née le 16 avril 1802, épouse Pierre Michel HEROUARD sous lieutenant à la légion étrangère en août 1834.

          66) Marie Elisa Catherine COCHOIS née le 1er août 1813 à ANVERS (Belgique), fille d'Etienne Charles COCHOIS, capitaine adjudant major de la place de BÔNE, épouse le 9 août 1834 le lieutenant Jules Philibert OFFROY, lieutenant au 3e RCA.

          67) Marie Sylvie HIVERT née à GREOUX LES BAINS (Alpes de Haute Provence) le 22 février 1799.

          68) Thérèse SCHNEIDER née le 4 septembre 1811 à Luxembourg (Forez).

          69) Marie Caroline Rosalinda GIUDELLI née à ROME le 27 septembre 1810, fille de Joseph dit MARTINEAU, épouse Alexandre Fortuné de LACOMBE, capitaine de cavalerie le 29 novembre 1834.

          70) La Baronne d'ARMANDY est présente depuis le 10 avril 1832. Pénélope Colombe CASTIGLIONI d'ARMANDY née à LUCQUES le 10 juin 1803. Elle décède à BÔNE, rue Kléber, le 24 février 1836. Elle est l'épouse d'Aimé Prosper Edouard Chérubin Nicéphore BUISSON d'ARMANDY l'un des conquérants de la ville.

          71) Jeanne Thérèse PITTOT, épouse de Frédéric Pierre Désiré KINKELMANN, sergent au 55e de ligne.

          72) Anne CHAPELIER, épouse de François PETIT JEAN.

          73) Jeanne FOURCA, épouse de Jean Pierre CIGARD musicien en 55e de ligne.

Les maltaises :

          74) Marcella BOHAJAR, 22 ans, fille de Jean AZZOPARDI et de Marie son épouse.

          75) Angela Francesca ZAMMITH née FARRUGIA, 21 ans, fille de Carlo et Marie

          76) Concetta DARMENIA, 22 ans, épouse d'Antonio DARMENIA, 23 ans, employé à l'église de BÔNE.

          77) Giuseppa FALZONNE, épouse d'Alexandre GRACHCUMBO.

Les allemandes :


          78) Catherine MERIGHEN, Place Rovigo, maison de Pierre Joseph ARNAUD marchand.

Les espagnoles :


          79) Maria Vicenta LOPEZ, 40 ans, rue Césarine, dans la maison d'Abraham TAÏB.

          80) Lorenza ORFILZ, 57 ans, native de VICINA et VILLECARLOS (MAHON).

          81) Juana UGÑATE, fille de Anna Maria MONTELIANA, 75 ans, native de GRENADE (Espagne).
      
A SUIVRE



PHOTOS de BÔNE

Photos Envoyées par M. Roland Bussola

Photos prises en décembre 2013
Joanonville
Photo M. Roland Bussola
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Le Mille pattes
Envoyée par Éliane


         Un gars vivant seul, décida un jour que sa vie serait moins monotone avec une bestiole quelconque,pour lui tenir compagnie.
          Après un certain temps, il décida que l' idéal serait un mille pattes....

          C' est vrai, une bestiole avec 1000 pieds, c' est vraiment peu commun, NON ?

          Donc, il emporta son mille pattes dans une petite boite blanche avec des feuilles et du coton, qu ' il prit soin de placer dans un coin tranquille, à l 'abri de la chaleur.

          Il se dit alors que la meilleure chose à faire pour fêter son arrivée, serait de l' emmener dans un bar pour boire une petite mousse.

          Alors il demanda à son mille pattes :
          "' Tu veux aller chez Jeannine avec moi, pour prendre une bière???"
          MAIS pas de réponse .....ce qui l' énerva !!!

          Il attendit un peu, puis redemanda "bon alors tu viens avec moi prendre une bière chez Jeannine !!!"
          Mais toujours aucune réponse...

          Il attendit encore un peu, se demandant pourquoi son petit mille pattes ne répondait pas !!
          Déjà bien agacé il le relança

          BOUDIOU TU VIENS BOIRE UNE MOUSSE OU MERDE ?

          ... et soudain une petite voix sortant de la boîte, se fit entendre et lui dit:

          "PUREE MAIS TA GUEULE, J' AI COMPRIS .....JE METS MES GODASSES !!!



PHOTO D'ECOLE
Envoyée par M. Fred Ressouche
            N'étant pas pied-noir moi-même , je vous écris pour vous transmettre une photo trouvée dans un excellent livre sur Bône dans lequel apparait une photo de classe sans aucun nom !!
            Il se trouve que ma belle-mère (Geneviève Cubris) c'est reconnu (nous aussi par ailleurs !) sur celle-ci et, dans sa mémoire, quelques noms sont revenus. Je les ai signalé sur la photo.
            Son père était douanier sur les quais de Bône et s'occupait notamment du dépôt des essences.
            Cordialement, Fred Ressouche
ECOLE VACCARO

Année 1949-1950 3ème CC
Photo M. Fred Dessouche
1 ? - 2 ? - 3 ? - 4 KREMENTZOFF Tania - 5 ? - 6 ? - 7 ? - 8 D'AMBRA Yolande - 9 ? - 10 CUBRIS Geneviève - 11 ? - 12 ? -
13 BETCHE Roberte - 14 MAUBECQ Colette - 15 ? - 16 ? - 17 ? - 18 ROUCHEN Amy - 19 ? - 20 DI GIACOMO Geneviève -
21 GUIDO Paulette - 22 ? - 23 ? - 24 FAÏN Maddy - 25 ? -
De haut en bas et de droite à gauche
Photo envoyée par M. Fred Dessouche

___________________
Est-ce que des amis se reconnaîtront-ils ?
Merci M. Fred Ressouche

" L'HISTRIONISME(1) GAULLISTE 4
Envoyé par Le Docteur J.C. Perez
" histrionisme(1) : attitude théâtraliste en relation avec une pathologie profonde, durable et invalidante du cerveau et de la conscience . "
La fausse affaire Si Salah (1959-1960)

…la guerre d'Algérie….
une guerre pour l'indépendance ….

              C'est une observation alarmiste que j'ai dû affronter récemment, en toute innocence.
              Un de mes correspondants et amis a cru devoir s'adresser à moi en ces termes :
              " Qu'espères-tu de cet effort auquel tu te plies quotidiennement ? Un effort pour exalter le souvenir de l'Algérie française ? Un effort pour glorifier, envers et contre tout, les combattants de la dernière heure qui restaient animés de la conviction que l'Algérie devait rester une terre d'Occident ? "
              Mon correspondant sceptique, en réalité résigné, prétend me convaincre de l'inutilité, croit-il, de la tâche à laquelle je me suis attelé avant de prendre congé du monde schizophrénique qui nous sert de cadre de vie.
              " Veux-tu oublier ", souligne-t-il, " que 90 % des Français d'Algérie se sont abstenus de tout engagement sérieux pour voler au secours de l'Algérie française ? Ou plutôt pour voler au secours de la France sud-méditerranéenne ? "

              Le diagnostic de mon correspondant est sévère. Il offre l'opportunité néanmoins, de faire surgir dans mes souvenirs quelques anecdotes vécues. Parmi lesquelles une d'entre elles particulièrement significative. Elle permet en effet, de comprendre les conditions psychologiques souvent inconfortables dans lesquelles nous avons mené ce combat.
              C'était pendant l'automne 1962 à Madrid. Un propriétaire terrien de la Mitidja, réinstallé en métropole, était venu rendre visite à son fils, réfugié dans la capitale espagnole. Celui-ci avait été condamné à 20 ans de prison par contumace, parce qu'il avait été sous mes ordres dans le combat de l'OAS. J'étais présent lors de l'entretien. Cet agriculteur de l'Arba ignorait tout de mes fonctions à l'OAS. S'adressant à son fils, il tint des propos riches d'une dédaigneuse désinvolture :
              " Pendant que tu faisais le con à l'OAS, je payais le FLN. Ce qui m'a permis de sortir une récolte de plus. "
              Il fallait se taire. Je me suis tu. Parce que j'estimais ne pas avoir le droit de porter atteinte à l'équilibre familial de celui qui m'avait honoré de sa confiance.

              Nous avons été salis, parfois, au-delà de tout ce qui était prévisible.
              Quant à moi, je fus l'objet de telles diffamations que je m'interroge, aujourd'hui encore : quel fanatisme, quelle foi en moi et en mes amis, je n'ose pas dire quel courage, m'ont poussé à rechercher le contact avec tous mes accusateurs ?
              Ce que j'ai fait de Saint-Sébastien à Malaga, de Lisbonne à Rome, de Paris à Marseille et à Nice. C'était en 1962 et en 1963. J'étais condamné à mort par contumace et malgré cette condamnation, je n'ai pas hésité à venir affronter ceux qui, sur le territoire français métropolitain, en particulier, s'étaient permis quelques commentaires insultants à mon égard.
              J'ai eu la chance, au cours de ces mises au point, de bénéficier du concours d'hommes et de femmes qui avaient fait partie de l'appareil que je commandais et qui n'avaient pas été repérés. Les calomnies furent balayées. Risquer ma tête en venant affronter mes détracteurs semblait d'ailleurs suffisant pour les " libérer " des doutes qu'ils pouvaient nourrir à mon égard. Cependant… don Basile avait raison…. il reste toujours quelque chose de la calomnie. Surtout lorsque ceux qui la véhiculent sont eux-mêmes coupables d'un forfait infâmant : celui de complicité active avec l'ennemi de la France en Algérie. De complicité active avec les ennemis du peuple pied-noir.

              Ce qu'il ne fallait pas oublier d'accomplir comme mission prioritaire, si nous prétendions jouir du droit de faire face à l'avenir, c'était de révéler l'identité historique, l'identité réelle de la guerre d'Algérie, identité encore profondément adultérée. Il était et il est encore nécessaire de la retrouver puis de la formuler à nouveau. Avant de prétendre à un enseignement. Ou plutôt à un diagnostic précis : l'identité du premier responsable de l'assassinat de la France sud-méditerranéenne.
              Je reste convaincu d'une chose : je m'inscris, sans complexe, parmi les personnages idoines. Je précise : parmi ceux qui sont en mesure d'apporter des éclaircissements utiles et surtout nécessaires à l'identification de nos ennemis. Ennemis qui ont participé activement et volontairement à l'assassinat de la patrie française en terre algérienne, permettez-moi d'insister sur cette dernière formulation.
              - Souvenons-nous de cette observation de Camus : " Vous n'avez pas reconnu votre véritable ennemi " . Camus ? Ne pensait-il pas à l'avenir c'est-à-dire à ce que nous vivons aujourd'hui, lorsqu'il écrivit " La Peste " ?

              Dès 1955, je m'étais engagé dans le combat, par des actions clandestines, étiquetées " criminelles " par le code pénal, pour défendre la France en Algérie. A Alger tout particulièrement.
              Je n'arrivais pas à concevoir que, médecin installé cette année-là dans mon quartier de Bab-el-Oued, libéré de mes obligations militaires, je pusse vivre, développer une carrière et rester étranger en même temps aux drames qui se déroulaient quotidiennement sous mes yeux.
              Comment vivre normalement, alors que dans ma ville, dans mon quartier, dans ma rue, on tuait des hommes mais aussi des femmes et des enfants de toutes confessions, pour la seule raison qu'ils étaient Français ? Comment vivre normalement alors que des garçons de la mère-patrie venaient se faire tuer en Algérie ?
              Lorsque j'avais quitté le 1er RTA( avec le grade de médecin sous-lieutenant, je l'avais fait… pressé de le faire. Oui, pressé de le faire parce que j'avais constaté à Miliana, à Affreville, Blida, Boghari, Teniet et ailleurs, que la volonté de prendre part à la lutte n'arrivait pas à s'enraciner dans l'esprit d'une fraction majoritaire de mes compatriotes pieds-noirs. Que l'on n'appelait pas encore ainsi à cette époque. C'est une attitude de pugnacité que j'espérais éveiller partout où j'avais une chance d'être écouté. Mais cette tâche, je ne pouvais m'y risquer que si j'étais civil.

              A Beni-Hendel, à l'époque c'était Molière, au sud-ouest d'Alger, en 1955, au cours d'un conseil de révision, auquel je participais en tant que médecin militaire, j'avais fait la connaissance du bachaga Boualem. Immédiatement, un courant de complicité était passé entre lui et moi. Il m'exprima sa volonté de lutter clandestinement contre le FLN. Il m'exposa, avec conviction, à quel point il était nécessaire, pour la masse des Français musulmans d'Algérie qui voulaient rester Français, de sentir, de percevoir la volonté du peuple français non musulman d'Algérie, de s'intégrer à la lutte. A la lutte armée.
              L'entretien se déroulait en présence d'un conseiller général de Duperré, qui nous avait présentés l'un à l'autre. Ce même conseiller général me fit connaître Wattin avec qui j'ai mis au point une doctrine opérationnelle pour défendre la France en Algérie. Par l'action contre-terroriste directe. A laquelle je me suis rallié dès mon retour à la vie civile.
              Ma volonté de m'inscrire dans un combat clandestin, voire de créer moi-même un appareil de guerre clandestin, m'a conduit à quelques imprudences.
              Alors que j'étais encore médecin militaire, je m'étais confié à des camarades appelés sous les drapeaux comme moi. Des métropolitains. Je leur exposai en 1955, pourquoi il était important pour l'avenir de l'Occident de conserver l'Algérie dans la France. J'ai toujours bénéficié d'une écoute amicale de la part de mes interlocuteurs, parmi lesquels des personnages historiquement intéressants.
              En particulier, le sous-lieutenant de réserve Koltchack. C'était le petit-fils de l'amiral commandant en chef de l'armée russe antibolchevique vers 1920. Il était patriote, Français jusqu'au bout des ongles. Il me comprenait mais il était sceptique.
              Le lieutenant Ben Chérif dirigeait le peloton de formation des sous-officiers du 1er RTA .
              Il me déclara, en substance, après m'avoir écouté : " vous êtes patriote docteur, vous êtes lucide, vous avez envie de vous battre pour votre pays. Mais regardez bien : la France ne veut pas de nous, les musulmans ". Je précise que ce brillant officier français a rejoint le FLN. C'était en 1960… après l'échec des Barricades d'Alger. C'est-à-dire cinq ans plus tard.
              Le commandant Raffa commandait le 1er BTA. Administrativement, c'était mon chef direct. Je lui ai fait part de ma volonté d'organiser des attentats clandestins, dès mon retour à la vie civile. Il a discrètement béni mes intentions, mais il ne semblait pas y croire. Je l'ai rencontré plus tard en 1956, alors qu'il vivait avec sa famille à Alger, Rampe Vallée. Il m'exprima les doutes qu'il ressentait à l'égard de la IVème République. Il me crédita, lui aussi …, de beaucoup de sympathie...

              Que viennent faire ces souvenirs, ou plutôt ces états d'âme en relation avec ma volonté d'engagement, dans l'étude que je vous propose ? Etude que l'on pourrait inclure dans un travail intitulé : " signes et diagnostic de l'histrionisme gaulliste".
              L'histrionisme 5 que je vous inflige de lire à cet instant même, vous permet de constater au moins une chose : la guerre d'Algérie a totalement bouleversé ma personnalité. Dès le 1er novembre 1954. A l'instant même où j'ai eu connaissance lors du journal télévisé du soir, le dimanche 1er novembre 1954, d'un communiqué affirmant que la lutte était engagée pour " le triomphe de l'arabisme et de l'islam. "
              A cette seconde même, j'ai enregistré qu'il fallait désormais protéger la France à partir de l'Algérie. L'Algérie était devenue ce jour -là, je l'ai compris d'instinct, la base opérationnelle à partir de laquelle la France allait être agressée. Notre patrie allait courir le risque de voir son identité profondément bouleversée si, par malheur, nous abandonnions l'Algérie à un autre destin que celui de rester française.
              C'est en réalité ce jour-là que je suis né. Parce que la vie, tout à coup…. c'était devenu autre chose.
              J'étais conscient, sans pouvoir l'exprimer, qu'une attaque était déclenchée, tout près de ma maison, contre la Patrie, contre l'Occident.
              L'Occident, c'est-à-dire quoi ?
              L'Occident : l'ensemble des terres où les chrétiens peuvent vivre libres, sans crainte de massacres, de lynchages et d'esclavage… parce qu'ils sont chrétiens.

              Avant de m'engager dans l'étude du rôle anti-français joué par De Gaulle dans l'affaire Si Salah, il ne me paraît pas inutile d'évoquer quelques aspects vécus et méconnus des problèmes, tout banalement humains, liés à la clandestinité quotidienne que j'ai connue à Alger à partir du printemps 1961. C'est-à-dire après l'échec du putsch du général Challe qui a confondu deux termes en cette occasion : velléité et détermination.
              Parmi les militantes féminines, les amazones étaient celles qui assumaient une fonction d'officiers de liaison au sein de l'ORO . La plupart étaient mariées. Elles étaient souvent dans l'obligation d'attendre, à l'intérieur de mes PC volants, une réponse écrite que je rédigeais pour un opérationnel qui avait besoin de précisions, pour mener sa mission au meilleur résultat possible. Un jour, l'une d'elles me posa la question suivante :
              " Avez-vous réfléchi à ce que nous devrons répondre aux policiers gaullistes qui viendraient nous surprendre, ici, dans un de vos postes de travail ? "
              Je lui demandais de bien vouloir préciser sa question :
              " Pour vous, ce serait cuit ! " me dit-elle avec sang-froid et réalisme " mais pour moi…, avez-vous prévu une manœuvre pour me tirer d'affaire si possible ? "
              Je lui ai répondu sans hésitation car, bien évidemment, j'avais envisagé cette gravissime éventualité : " je ne vois qu'un moyen de vous tirer d'affaire… si toutefois nous avons le temps de le mettre en pratique... "
              " J'ai compris " m'interrompit-elle " j'y avais pensé moi aussi ".
              La solution, on l'a deviné, était de faire jouer à ma très vertueuse et très fidèle épouse d'un ami, le rôle tout à fait fictif " d'une volontaire du repos du guerrier ".
              Elle prit soin de me rassurer : " j'ai prévenu mon mari de cette éventualité… il a compris la nécessité d'une telle manœuvre … si c'est la seule susceptible de m'éviter la prison ".
              Je dois dire que je n'ai pas eu à expérimenter la mise en application de ce plan de sauvegarde au bénéfice de ces héroïnes méconnues pour la plupart du combat de l'OAS. L'évocation que j'en fais, je la saisis comme une occasion de leur rendre un hommage affectueux, aujourd'hui, 50 ans plus tard.
              Mais, l'un de ces maris séjourna à Alicante quelques temps après la fin du combat de l'OAS d'Alger. Il me rencontra par hasard, alors que j'avais quitté Alger depuis quelques jours. Alger ou plus personne ne voulait se battre après le cessez-le-feu consenti à Farès et à Jacques Chevallier par celui qui avait changé de camp, en cette période. C'était à la fin du mois de juin 1962.
              Il me glaça d'un accueil distant, manifestement rancunier.
              A posteriori, il lui paraissait insupportable que son épouse ait couru un tel risque, compte tenu du résultat auquel nous étions parvenus. J'ai perçu le commentaire qui a dû traverser son esprit quand il m'a vu :
              " dire que c'est pour ça que j'étais prêt à tenir le rôle d'un cocu ! "
              " Ça " c'était moi dans son esprit ce jour-là.

              Nous nous sommes revus bien plus tard. Il évoqua, en plaisantant, le jugement hâtif, malsain et surtout injuste auquel il s'était laissé aller en silence.
              Il avait compris entre temps, que les décisions du cessez-le-feu de l'OAS à Alger, prises à mon insu par ceux qui avaient été préoccupés avant tout d'assurer leur survie, en évitant le dernier combat, qu'avec d'autres j'avais envisagé, étaient motivées par leur ralliement pur et simple au FLN. C'était au début du mois de mai 1962. Ils nourrissaient un espoir à la fois puéril et criminel : celui de participer au gouvernement de l'Algérie indépendante.
              Ces ambitieux névrotiques estimaient avoir un rôle à jouer dans la nouvelle nation algérienne. J'étais donc devenu, en quelques heures, un gêneur qu'il fallait éliminer par tous les moyens. Ma dénonciation s'identifiait à un gage de sincérité et de fidélité à donner au nouveau pouvoir algérien.
              Ils s'étaient rangés depuis octobre 1961, sous la bannière de Jacques Chevallier, le maire FLN d'Alger. .Celui-ci, le 3 juillet 1962, lors de l'accueil officiel de Ben Khedda par Farès à Alger, prit part à la cérémonie en exprimant publiquement sa soumission : " Je salue ma jeune patrie " déclara-t-il dans son discours.
              Ceux qui avaient imposé le cessez-le-feu à Alger, en catimini, s'étaient ralliés comme lui, en toute conscience, à cette nouvelle patrie. Ils ont provoqué en quelques heures le désarmement psychologique d'une poignée de volontaires prêts à livrer un dernier combat… dans une perspective de terre brûlée.

              Le gaullisme, c'est indiscutable, jouit d'une vigueur intrinsèque redoutable. Celle d'annihiler la clairvoyance des hommes, qu'ils soient politiques ou simples électeurs.
              Ceux-ci refusent d'enregistrer comme un crime d'état sa volonté obsessionnelle de tuer la France sud-méditerranéenne mise en route à partir de l'Elysée. Crime d'état historiquement et ponctuellement illustré en particulier par la genèse, le développement et la fin de l'affaire Si Salah. La fausse affaire Si Salah qui provoqua un bain de sang, comme l'avaient prévu Michelet et Tricot, à cette époque-là, c'est-à-dire en 1960.
              Crime d'état, qui exerce ses effets amplifiés aujourd'hui, bien au-delà de nos frontières. Il s'agit en effet d'un forfait majeur contre l'esprit et les structures de l'Occident… tel que nous avons défini celui-ci.

              Si l'on en croit les historiens canoniques, l'affaire Si Salah connut un déroulement relativement simple.
              Si Salah est le chef de la willaya IV, celle de l'Algérois. C'est-à-dire " la préfecture FLN de l'Algérois ". En 1959, il fait le constat d'un désastre.
              Ses effectifs sont devenus squelettiques. C'est le résultat des opérations conduites par le général Challe, avec ses merveilleuses unités de Réserve Générale. Parachutistes, légionnaires, fusiliers-marins, infanterie de marine, commandos de chasse. Par ailleurs, comme le souligne le général Jacquin, dans ces opérations de chasse aux fells, les harkis, se révèlent particulièrement efficaces.

              Cette déconfiture interne illustre aussi avant tout l'efficacité du travail de guerre psychologique intense menée par les hommes du B.E.L.
              Nous sommes instruits de la remarquable entreprise de démolition conduite par le capitaine Léger : intoxication des maquis, désinformation, provoquant à l'intérieur des troupes rebelles, le développement d'une véritable psychose : celle de la trahison avec son cortège d'exécutions massives, de coupables ou de supposés coupables. Son cortège de fells massacrés par des fells.
              Une autre composante de ce désastre est illustrée dans le tragique isolement de ces maquis. Ils ont perdu en effet tout contact avec l'extérieur. C'est-à-dire :
              - avec le CCE : le Comité de Coordination et d'Exécution,
              - avec le CNRA : le Conseil National de la Révolution Algérienne,
              - enfin, avec le GPRA : le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne.
              Ils ne reçoivent plus d'informations. L'armement n'est plus acheminé. Rien ne passe au travers des barrages montés à l'Est et à l'Ouest de l'Algérie par l'armée française. Cet état d'abandon contribue à développer rancœur et haine au sein des maquis contre les " révolutionnaires de palaces " qui plastronnent à l'étranger.
              Si Salah voit arriver l'inéluctable anéantissement. Il se souvient alors que De Gaulle avait offert à maintes reprises " la Paix des Braves ".
              Après tout, pourquoi pas ?

              Dans un premier temps, ce chef rebelle prend contact et s'entend avec les willayas voisines. Il lui faut à tout prix, en effet, s'extirper de son isolement, dans le souci primordial de mettre ses effectifs à l'abri d'une élimination totale.
              Aucun problème avec la willaya V, celle qui se situe à l'Ouest de son territoire, en Oranie. Pour une raison toute simple : elle n'existe pratiquement plus à cette époque. Son chef, Lotfy vient d'être tué tout près du djebel Béchar. Nous sommes en 1959. Nous y reviendrons.

              La willaya III, celle de Kabylie, offre une écoute attentive et favorable aux propositions de Si Salah. Mohand Ould El Hadj, son chef, est d'accord. D'autant plus que l'opération Jumelles de juillet 1959 fut très lourde de conséquences pour les maquis kabyles.
              Les willayas du Constantinois, la I et la II, suivront sans difficulté le mouvement. Elles sont asphyxiées. Complètement débandées, elles évoluent pour leur propre compte.

              Au début du mois de mars 1960, les propositions de Si Salah pour l'étude d'une " Paix des Braves " sont transmises au gouvernement français par l'intermédiaire du caïd de Damiette et du procureur général de la République française à Alger. Le colonel Mathon du cabinet militaire du premier ministre Michel Debré d'une part, Bernard Tricot représentant le général De Gaulle d'autre part, effectuent un déplacement dans cette région située au sud-ouest d'Alger. Dans le but officiel, mais ultrasecret, de prendre un premier contact avec Si Salah.
              " Non, mais pour qui me prenez-vous ? " ainsi s'est vraisemblablement exprimé Si Salah, en réponse à la proposition qui lui est faite ce jour-là. Les porte-bidons ne l'intéressent pas. Il prétend traiter avec le " Général ". Et avec lui seulement.

              On discute, on marchande un peu. C'est au mois de juin 1960, alors que j'étais en prison à la Santé en attendant le procès des Barricades d'Alger, que Si Salah et deux adjoints, Si Mohamed et Lakdar, furent reçus par le général De Gaulle. Il est inutile de préciser qu'à l'intérieur de la prison de la Santé, mes amis et moi ignorions tout de ce contact établi entre le Président de la République française et l'un de nos ennemis, au Palais de l'Elysée.
              Il est intéressant de lire la relation qui a été faite par d'autres de cette rencontre entre Si Salah et le général, à l'intérieur des lieux saints, c'est-à-dire dans le propre bureau du Président. Bernard Tricot et le général Nicot, futur putschiste du printemps 1961, avec un haut responsable de la sécurité du Président, se camouflent en embuscade. L'un derrière une tenture. L'autre dans un petit cabinet adjacent. Prêts à intervenir, les armes à la main, pour sauver la vie du général en cas d'agression de la part de l'ennemi qui est reçu à l'Elysée ! Comme si De Gaulle jouait sa vie en recevant Si Salah !
              Ce fut un bide complet !
              Et pourtant …théoriquement, je dis bien théoriquement, la paix se trouve là. Bien présente. Dans le bureau du Président. Une petite colombe frileuse, qu'on s'empresse de laisser filer par la fenêtre, à la merci du premier oiseau de proie qui s'en régalera.
              Mais De Gaulle va plus loin. Il dénonce aussitôt les initiatives de Si Salah. Ou plutôt, il en rend compte. A qui ? Au GPRA. Michelet et Tricot, les voyeurs patentés du pouvoir, font des pronostics : " de belles purges se préparent " présagent-ils.
              Tout est foutu !

              Lakdar, dès son retour en Algérie, comprend qu'il a été trompé comme son chef, par De Gaulle en personne. Affolé, il essaie de réintégrer le FLN. On le tue.

             
              Si Salah fut véhiculé vers une mort inéluctable du côté de Bouira, en Grande Kabylie.
              Si Mohamed fut exécuté, un peu plus tard, à Blida par un détachement d'élites du 11ème Choc qui vint tout spécialement de Corse pour l'accomplissement de cette exécution sur ordre du gouvernement gaulliste.
              Plus de témoins. " Bon débarras ! " C'est certainement le commentaire de l'Elysée en guise d'oraison funèbre.
              En résumé, ce contact initié en mars 1960, susceptible de rallier les effectifs des willayas à la France, qui connut un grand moment à l'Elysée en juin, s'identifie à un spectaculaire ratage. En apparence.
              La guerre va continuer pendant 2 ans. Tant pis pour ceux qui se firent tuer entre mars 1960 et juillet 1962 : soldats du contingent, militaires de métier, Arabes et Français d'Algérie enlevés, torturés, tués, découpés en morceaux.
              Le tout enrichi par un holocauste de masse : celui de dizaines de milliers de Harkis.

              " Voilà un résumé bien succinct de l'affaire Si Salah ! " me direz-vous.
              " Pourquoi avoir réduit cette relation aux dimensions d'une peau de chagrin ? " pourriez-vous ajouter.
              Parce que tout ce qui vient d'être dit est faux !
              Plus exactement, tous les faits tels que nous les avons relatés et tels qu'on prétend nous les enseigner, n'ont rien à voir avec la réalité.
              Alors reprenons.

              L'affaire Si Salah, c'est la mal nommée. On doit l'appeler " l'affaire De Gaulle ". Elle est née dans l'esprit du général quand il manifesta l'intention réaffirmée en 1959, de rencontrer un chef de maquis.
              Au mois de novembre 1958, alors que le général exerce encore les fonctions de dernier président du conseil de la IVème République, l'occasion se présente. Dans la région de Palestro, une opération conduite par le colonel Bigeard à la tête du IIIème RPIMA , un officier fellaga est capturé. Il s'agit de Rabah Zarrari alias commandant Si Azzedine.
              Originaire de Bougie, comme moi, puisque je suis né dans ce magnifique port de Petite-Kabylie, il est connu des services de police et des services spéciaux français. Sa famille vit à Alger.
              En tant que prisonnier, il est l'objet d'une attention toute particulière de la part du général Massu, commandant le corps d'armée d'Alger, à cette époque. Massu reçoit l'ordre de prendre en main Si Azzedine et d'amorcer un retournement de ce rebelle. Le capitaine Marion, officier parachutiste qui fait partie de l'état-major du général Massu, reçoit la mission secrète de prendre Si Azzedine sous sa responsabilité et de l'amener à coopérer avec le gouvernement français.
              On a livré beaucoup de détails savamment erronés concernant cette coopération. Car il ne s'agissait en rien d'un ralliement de Si Azzedine aux forces de l'ordre françaises. Mais du ralliement de Si Azzedine aux deux complices historiques de l'époque. A savoir son chef suprême, Ferhat Abbas d'une part, et l'allié de celui-ci depuis 1943, le général De Gaulle, d'autre part.
              Si Azzedine n'a pas trahi la révolution algérienne. Il n'a pas eu à simuler une attitude à l'égard du général Massu. Car ce que lui demandait de faire Massu, correspondait dans l'esprit de Si Azzedine, ni plus ni moins qu'à une obtention rapide de la victoire pour le GPRA. Mais pour atteindre ce résultat rapide, tel que l'espérait théoriquement le général De Gaulle, il lui fallait sacrifier la willaya IV dont lui-même était un haut responsable militaire, quelques jours auparavant.
              C'est en tant qu'agent supérieur et occasionnel des services spéciaux de l'organisation extérieure de la rébellion algérienne et de son commandement suprême, qu'il a pris la décision d'écrire une lettre à Si Salah pour l'engager à accepter la Paix des Braves offerte par le général De Gaulle.
              Cette lettre a été publiée dans un numéro de la revue Historia Magazine. Lettre, que malgré toutes mes sollicitations, je n'arrive plus à retrouver.

              Il est important de préciser que tout ce que nous venons d'évoquer ne constitue qu'un temps de l'opération.
              Pour le commandement français, qui n'est évidemment pas informé de la volonté de De Gaulle d'abandonner l'Algérie au GPRA, il importe avant tout de conditionner la willaya IV. Pour la mettre en situation de ne plus être en mesure de refuser la Paix des Braves offerte avec insistance par le général De Gaulle.
              Pour cette mise en condition, on va utiliser les compétences du CCI puis du B.E.L.
              Bref, on va s'attacher à développer une pleine efficacité de la part des spécialistes de la guerre psychologique.
              Attention : il ne s'agit pas de confondre " action psychologique " et " guerre psychologique ".
              La première est une forme spécialisée de propagande.
              La seconde regroupe et utilise toutes les techniques de la guerre secrète basée sur la désinformation de l'ennemi.
              Le colonel Jacquin et ses principaux lieutenants se mettent au travail, car pour eux, qui ne pensent " que français ", mettre à genou la willaya IV, c'est gagner la guerre. Ce qu'ils ignorent, c'est que pour le général de Gaulle il faut effectivement mettre à genou la willaya IV pour arriver au but qu'il poursuit : perdre la guerre.
              C'est-à-dire de se trouver en situation d'offrir l'Algérie. A l'ALN ?
              Non, au GPRA.

              Le capitaine Léger se met à l'ouvrage. Il désinforme, il intoxique. C'est un véritable phénomène d'autodestruction qu'il génère au sein de cette formation rebelle. D'autant plus que dans le courant de l'année 1959, l'opération COURROIE menée précisément dans l'Ouarsenis, dans le sud-ouest algérois, zone qui fait partie du territoire de la willaya IV, a été catastrophique pour les fells. Les conditions sont désormais militairement réunies pour les obliger au constat de leur défaite.
              Des contacts sont pris, nous l'avons vu, avec des notables civils et militaires à partir de la région de Médéa.
              La willaya IV est prête à rendre les armes.
              L'opération TILSITT va se dérouler.
              L'empereur De Gaulle va condescendre à rencontrer l'empereur Si Salah. La folie des grandeurs ne perd pas droit de cité dans la relation officielle de cet épisode de la guerre d'Algérie.
              Au niveau des instances supérieures de la Vème République, on ne semble pas du tout pressé de mettre fin au combat. D'en terminer avec la mort de nos soldats et de centaines ou plutôt de milliers de civils. On tergiverse donc. De mars à juin 1960. On attend un meilleur moment.

              A cette même époque, février/mars 1960, un détachement important de la willaya V avec son état-major, quitte le Maroc pour pénétrer en Oranie. Lotfy, son chef, ainsi que son service de transmission font partie de l'expédition. Le colonel Jacquin qui, depuis longtemps a infiltré la willaya V à l'intérieur même de ses cantonnements marocains, est parfaitement renseigné sur les mouvements et activités de cette formation rebelle.
              Une opération d'interception est montée avec de gros moyens. Hélicoptères et aviation. Près du Djebel Béchar, la bande est accrochée et sévèrement mise à mal. Nous l'avons rappelé dans la première partie de cette étude. Lotfy est tué avec ses principaux lieutenants. Les codes de transmission utilisés par Lotfy tombent entre les mains de nos spécialistes des services spéciaux. En possession de ce nouveau moyen d'action, le colonel Jacquin se trouve en situation de donner lui-même des ordres aux bandes rebelles d'Oranie. Celles-ci vont tomber dans des embuscades " montées " par nos unités et subir de lourdes pertes.
              Mais, surprise ! La possession de ces codes permet à Jacquin de devenir le destinataire de comptes-rendus bien particuliers. Ils proviennent en effet de la minorité de Français qui trahit. Afin de conduire leurs missions de trahison à bonne fin, ces traîtres disposent depuis longtemps des codes de Lofty.Ainsi se manifestent :

              - des jésuites de Perrégaux qui agissent en tant qu'espions du FLN ;
              - le secrétaire-général de la sous-préfecture de Paul Cazelles qui, depuis longtemps, s'est mis au service de la willaya V ;
              - une minorité de propriétaires français de Mascara qui collectent des fonds pour le compte du FLN et qui avisent celui-ci d'une prochaine livraison d'argent.
              L'opération du Djebel Béchar se révèle très payante. La willaya V n'existe théoriquement plus.
              Ce qui libère Si Salah, chef de la willaya IV et le conforte dans sa volonté de déposer les armes.
              Jacquin fait savoir en haut lieu que la victoire est acquise : la victoire totale. Il a effectivement, sous les ordres de Challe, grâce à ses renseignements et grâce aussi à nos merveilleuses unités, participé à de brillants succès militaires. Qui rendent possible et envisageable un ralliement à la France des combattants de la willaya IV. Ainsi que ceux des willayas du Constantinois.
              Ce qu'il ignore, ce que tous ces brillants soldats ne peuvent pas savoir, c'est l'usage qui va être fait de leurs victoires. Celles-ci vont servir … à perdre la guerre. Il importe de le dire et de le redire.

              Cette affaire du Djebel Béchar se déroule pratiquement au moment où arrivent à Médéa les envoyés du gouvernement français désignés par De Gaulle, pour une rencontre avec Si Salah et ses deux adjoints.
              Le colonel Mathon représente Michel Debré, en tant que membre du cabinet militaire du premier ministre. Cet officier français offre une particularité : son épouse est une femme d'Algérie, sœur d'un chirurgien d'Alger très connu, issue d'une famille d'enseignants de Philippeville. J'ai eu le privilège d'être présenté à Madame Mathon par son frère, à Paris, après ma sortie de la prison de la santé, en liberté provisoire. C'était à l'automne 1960, en plein Procès des Barricades. La rencontre s'est effectuée dans un appartement du Quai des Grands Augustins à Paris. Un déjeuner nous a réunis tous les trois dans un élégant restaurant, tout près de son domicile. Ce chirurgien et ami pensait, dans sa naïveté, que son auguste beau-frère pouvait intervenir auprès de son patron, Michel Debré, afin de m'éviter si possible, une lourde condamnation. C'était on ne peut plus amical. Mais quelle naïveté ! Mathon était un officier gaulliste. Il obéissait à son gouvernement. L'Algérie française… n'était pas son problème.

              Le second personnage qui à cette occasion foule la belle terre du sud-ouest de l'Algérois, est Monsieur Bernard Tricot. Ce brillant secrétaire d'Etat chargé des affaires algériennes, est l'homme du Président. Il prend le temps, en cette période de fin d'hiver 1960, de s'abandonner au plaisir d'une promenade. Tout près de Damiette, il est surpris par le travail d'un homme de la terre. Au fait, comment disions-nous en Algérie ? Un paysan ? Un cultivateur ? Un bouseux ? un cul-terreux ? Non. On disait plutôt un petit colon.
              Oui, ce que voit Tricot c'est le travail d'un de ces merveilleux petits colons qui ont fait de la terre d'Algérie ce qu'elle est devenue à cette époque. Qui, seuls dans l'histoire de cette terre, ont été capables de le faire. Et ce petit colon devant Bernard Tricot, un peu éberlué, est en train de faire manœuvrer une charrette de foin. Pour ce grand commis de l'état, c'est une véritable découverte car, tout à coup, jouant " les sous-préfets au champ ", Bernard Tricot va se laisser aller à quelques réflexions bucoliques :
              " Eh oui ! Les Européens, c'est un grand problème. C'est le seul problème ! ".
              Voilà la réflexion qui lui vient à l'esprit ! Le seul commentaire que lui inspire le spectacle du labeur de notre petit colon. Nous n'étions qu'un problème. Nous, c'est-à-dire un peuple, que je suis le seul à avoir désigné à mille reprises sous le terme de " fraction vivante de la nation française ".
              Ce peuple pied-noir qui a réussi à faire de l'Algérie un morceau de France. Nous n'étions devenus qu'un problème. Le seul problème ! Nous compliquions la vie des liquidateurs. Notre génocide devenait peut-être nécessaire dans l'esprit du gouvernement.

              En réalité, c'est Si Salah lui-même qui vint à notre secours. Nous l'avons souligné précédemment. Il fit savoir à ces représentants du gouvernement qu'ils n'étaient rien d'autre que ce qu'ils étaient : les porte-bidons du chef de la willaya S, la willaya Suprême, commandée par De Gaulle, l'allié principal et historique du FLN, ou plutôt du GPRA. Willaya S, dont le poste de commandement se situait à Paris, au Palais de l'Elysée.
              De Gaulle rejeta la paix. Les chefs de la willaya IV furent tués et grâce à De Gaulle, on peut dire de nos soldats qu'ils continuèrent à remporter de belles victoires…. pour le compte du roi de Prusse. Mais en l'occurrence, qui était le roi de Prusse ? Répétons-le : c'était le GPRA.
              Oui, le GPRA ! On a honte de le dire aujourd'hui encore. On a honte d'affirmer que toutes ces belles opérations réussies par Challe et ses brillantes unités, ne l'ont été à l'insu de nos soldats, que pour le compte exclusif du GPRA. Celui-ci, avant de prendre l'Algérie en mains, avait besoin d'être débarrassé de ces gêneurs que représentaient les hommes des maquis de l'intérieur. Ceux-ci avaient fait savoir à maintes reprises qu'ils trancheraient la gorge de chacun des membres de ce gouvernement fantoche, dès leur retour en Algérie.

              Il est facile de comprendre que le commandant Si Azzedine renvoyé plus tard à Tunis par le général Massu, nous dit-on, n'ait pas été condamné par ses chefs. En effet, l'anéantissement de la willaya IV qui trouva son point de départ dans sa lettre invitant Si Salah à se rallier à la France, entrait dans les projets conjoints et du GPRA et du général De Gaulle.
              Si Azzedine connut d'ailleurs les honneurs. Il reviendra à Alger après la capitulation d'Evian du 18-19 mars 1962. Il exercera ses activités contre l'OAS en accord opérationnel total avec le colonel commandant la sécurité militaire gaulliste. En collaboration étroite et surtout officielle avec le préfet Vitalis Cros et Michel Hacq, responsables de la lutte anti OAS.
              Au cours du printemps 1962, il accorda une interview à Radio-Alger. Je l'ai écoutée. Il annonça que l'OAS faisait déjà l'objet d'une entreprise de noyautage de la part du FLN. Qui étaient les agents FLN, ou plutôt les agents qui s'étaient mis au service du FLN et dont la mission était de nous noyauter ? Il n'est pas opportun de rechercher une réponse sérieuse à cette proclamation de Si Azzedine, car elle ne poursuivait qu'un but : provoquer une réaction de panique au sein de l'OAS. Mais malgré ces coups durs, l'OAS était encore là. Le loup avait encore des dents pour mordre et il était dangereux de trop s'en approcher.

              Cette affaire Si Salah illustre l'occasion de revenir sur une notion mal acceptée au sein de ceux qui ont lutté pour l'Algérie française. Notion qui se trouve aussi à l'origine d'une distorsion intellectuelle dans la manière d'interpréter la guerre d'Algérie. C'est la notion de victoire avec son corollaire, la notion de défaite.
              Si l'on veut se pencher avec sérieux sur ce problème accessoire de vocabulaire, on se rend compte que les victoires indiscutables des soldats français en terre algérienne, ont été militairement planifiées par le gouvernement de la Vème République, dans le but exclusif de livrer l'Algérie au seul GPRA. Des victoires tactiques nécessaires à l'accomplissement d'une défaite stratégique.
              La population, comme les chefs FLN de l'extérieur, savaient et exprimaient que le sort de l'Algérie ne se jouait pas sur les crêtes. D'autre part, le gaullisme avait fini par imbiber l'Algérie de l'ambiance de l'abandon. La population musulmane sentait que la France ne voulait plus d'elle. Qu'importaient pour cette population le brillant succès de l'opération " Jumelles " du mois de juillet 1959 ? Que signifiaient pour ces populations, les merveilleuses victoires remportées par le général Challe à partir du PC Artois ? Oui qu'importait tout cela puisque c'était une évidence : De Gaulle voulait livrer l'Algérie au GPRA.

              Je viens de vous schématiser ce que fut, en théorie, le déroulement de l'affaire Si Salah. Et pourtant…. pourtant …. quoi ?
              Pourtant, je reste sur une faim : celle de schématiser une fois encore, les principales étapes de son déroulement. Car on ne peut pas dire que les historiens aient été clairs dans leur manière de relater cet évènement. Essayons de parvenir à un résultat plus net par le relais ultime de quatre interrogations auxquelles je l'espère, des réponses adéquates vous seront proposées.

              Première question : qui avait un besoin opérationnel urgent de la destruction totale de la willaya IV ?
              Il n'existe aucun doute : c'était Ferhat Abbas. Et à travers lui, toute l'organisation extérieure de la rébellion algérienne. Assuré d'une victoire politico-historique totale octroyée par son allié majeur De Gaulle, Abbas avait besoin de garanties pour assurer la gestion militaire ultérieure de la victoire que s'apprêtait à lui offrir sur un plateau, l'homme de Colombey.

              Deuxième question : quel fut le rôle de De Gaulle, dans cette opération Tilsitt ?
              Animé d'un souci majeur de se débarrasser de l'Algérie et si possible, de ses habitants, De Gaulle veut accélérer le dégagement.
              On lui fait comprendre, chez nos ennemis du GPRA, qu'il lui appartient, au préalable, de réduire au silence politique et surtout militaire, une willaya particulièrement agressive à l'égard du pouvoir FLN de l'extérieur. Une willaya géographiquement très étendue : la willaya IV. C'est-à-dire qu'on attend de lui, De Gaulle, qu'il anéantisse militairement un obstacle majeur à l'exercice du pouvoir en Algérie, par le tandem Abbas - Ben Khedda.
              Dans le souci principal d'obtenir un cessez-le-feu officiel accepté par le GPRA, qui consacrerait un succès international éclatant pour De Gaulle, celui-ci prit la décision de faire tomber Si Salah dans un traquenard qui conduisît à la fin des combats. Fin des combats qui concrétise aujourd'hui encore, une grande défaite historique de la France en Algérie.
              Pour parvenir à ce résultat, De Gaulle et Ferhat Abbas " firent donner " un agent intermédiaire.

              Troisième question : qui est cet homme ? Cet agent intermédiaire ?
              C'est le colonel Bigeard qui l'a découvert, en 1958, près de Palestro. Nous le connaissons bien. Il s'appelle Rabbah Zarrari, le commandant Si Azzedine. Blessé près de Palestro, il fut prisonnier des parachutistes français. Cet officier de l'ALN joua dès lors auprès du général Massu, le rôle d'un agent secret.
              Agent secret, ambassadeur secret, certes, mais agent de son chef suprême : Ferhat Abbas.
              Sa mission : anéantir la force de frappe que représentait la willaya IV en éliminant son chef. C'était une condition nécessaire à la concrétisation politique, diplomatique, officielle et internationale de l'acceptation par Ferhat Abbas et le GPRA, du " cessez-le-feu mendié par De Gaulle depuis quatre ans auprès de l'organisation extérieure de la rébellion algérienne ". De Gaulle qui n'en finissait pas d'agiter son drapeau blanc. Drapeau blanc identique à celui qu'il avait levé en 1916 pour se rendre aux Allemands lors de la bataille de Verdun.
              La république algérienne naquit par la volonté de De Gaulle, grâce, avant tout, à l'intervention de Si Azzedine qui participa, sur ordre du commandant suprême du FLN, à la liquidation de la willaya IV dont il avait été un cadre militaire majeur jusqu'en 1958.
              Si Azzedine quand il intervint apparemment en faveur de l'armée française, le fit avant tout dans le but de parvenir à la victoire officielle, proclamée et internationale du GPRA. Cette victoire du GPRA, s'identifie à l'illustration historique majeure de l'accomplissement de la défaite gaulliste en Algérie. De la défaite exclusivement gaulliste. Oui, la défaite voulue et organisée par De Gaulle.

              Quatrième question : quel fut le rôle du général Massu, le manipulateur officiel et apparent de Si Azzedine, par l'intermédiaire du capitaine Marion, dont le patriotisme français n'est pas à mettre en doute ?
              Personnellement, je renonce à formuler par écrit une appréciation sur le général Massu. Je peux faire un effort : c'est celui de le comprendre.
              Pour y parvenir, permettez-moi d'évoquer la déposition qu'il fit devant nos juges lors du procès des Barricades. Je rappelle que c'est pendant le déroulement de ce procès que s'est accomplie l'affaire Si Salah, dans le plus grand secret. En résumant les propos du général Massu à l'égard de De Gaulle, on pourrait proposer cette phrase qui résume ce que lui-même a évoqué le jour de son témoignage : " Le général De Gaulle sait très bien que moi, Massu, je ne le trahirai jamais. Mais il sait que je suis un grognard, que je ne suis qu'un grognard ".
              Pour lui, la discipline avant tout.
              La mort de l'Algérie française, le génocide des harkis, le massacre d'Oran, les enlèvements d'hommes, de femmes et d'enfants, nos fusillés, Massu n'aime pas en parler. Nos prisonniers de guerre, disparus, escamotés, que personne n'a jamais réclamés… n'en parlons plus !
              Massu, lors du procès des Barricades, tint à affirmer devant le Haut Tribunal militaire qui nous jugeait, que moi-même et les hommes que j'ai commandés le 24 janvier 1960, avions été sous ses ordres à un moment donné. Sa déposition a certainement compté beaucoup dans le verdict d'acquittement dont nous avons bénéficié au printemps 1961. Moi en particulier.
              Si Azzedine a connu une fin de carrière brillante, nous l'avons vu. En 1962 il recréa la ZAA en participant théoriquement à la lutte anti-OAS. Il intervint dans ses nouvelles fonctions, rappelons- le, en collaboration officielle avec Vitalis Cros et Michel Hacq, les responsables gaullistes de la lutte anti-OAS.

              Voilà les quatre questions que je me suis posées et auxquelles j'ai répondu. Elles permettent peut-être de mieux comprendre l'opération Tilsitt, l'opération Si Salah. Une fausse victoire militaire française pour un brillant succès historique au bénéfice conjoint de Ferhat Abbas et de De Gaulle.

              Mais nos morts militaires et civils, qui les évoque parmi les instances officielles qui gouvernent notre pays ? Ces morts révèlent au plus haut point une impitoyable lâcheté. Celle, pour le plus célèbre des Français nous dit-on, de ne pas avoir eu le courage de déclarer au mois de juin 1958, à partir du balcon du Forum d'Alger :
              " L'Algérie française, nous n'en voulons plus ! Je déclare solennellement que la guerre doit s'arrêter dans les délais les plus rapides "

              Bien évidemment, cette déclaration courageuse digne du grand homme d'état qu'il prétendait être, aurait dû s'accompagner d'un cri d'amour :
              " Quant à vous, Français d'Algérie, la patrie vous ouvre les bras. Sur le sol de France vous êtes chez vous. Notre peuple vous accueillera en toute fraternité. Il en sera de même pour les Français de confession musulmane qui veulent vivre sur le sol de la mère-patrie. Tout sera mis en œuvre pour faciliter votre déploiement sur le sol de la nation commune. Nation que vous avez su défendre lors des glorieux combats qu'elle a affrontés ".

              Ce cri d'amour, pour les Français d'Algérie de toutes confessions, De Gaulle ne l'a jamais poussé. Nous l'attendons toujours.
              Car nous n'étions qu'un problème. Le seul problème qu'il fallait résoudre au plus vite, d'une façon ou d'une autre.
              Eventuellement par le moyen d'un génocide.
              Au mieux, par celui d'une scandaleuse dhimmitude.
Le docteur Jean-Claude PEREZ        
Janvier 2014                
Auteur du livre " ATTAQUES ET CONTRE-ATTAQUES "         
aux Editions Dualpha - BP 58, 77522 COULOMMIERS CEDEX         

              Histrionisme : cette définition est une définition médicale. Car depuis 20 ans au moins, en médecine on refuse d'employer le terme d'hystérie. Ce terme a été remplacé par histrionisme. La définition que je vous propose est une définition d'un aspect majeur de l'hystérie.
              1er RTA : Premier Régiment de Tirailleurs Algériens
              1er BTA : premier Bataillon de Tirailleurs Algériens
              ORO : Organisation du Renseignements et des Opérations de l'OAS dont j'étais responsable à l'échelon national
              B.E.L. : Bureau d'Etude et de Liaison : dernière appellation officielle des services spéciaux français opérant en Algérie
              3ème RPIMA : 3ème Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine
              CCI : Centre de Coordination Inter-armes, une des appellations des services secrets militaires en Algérie
              ZAA : Zone Autonome d'Alger


DE GAULLE…                           
MYTHE, IMPOSTURE et TRAHISON
Par M. José CASTANO, Janvier 2014

« On peut se demander ce que connaîtront nos petits-enfants de l’Histoire de France, et surtout comment ils comprendront qu’un homme qui a signé, non pas la capitulation, mais un armistice devant une armée ennemie victorieuse, peut être un traître... et qu’un autre, tel De Gaulle, put accepter la défaite en Algérie, alors que son armée avait gagné la guerre, livrer aux couteaux des égorgeurs des dizaines de milliers de civils, près de cent mille de ses soldats, et être quand même placé au Panthéon des Héros ! » (Roger HOLEINDRE, 8ème RPC, Président du Cercle National des Combattants)

« Lorsque la pierre tombale de l’Algerie Française aura été scellée par la volonté acharnée d’un homme épaulé par la lâcheté de tout un peuple, je n’abandonnerai jamais l’idée de pouvoir débarrasser mon pays du personnage qui a corrompu l’âme de la France » (Colonel Antoine Argoud)

       Ces mots du brillant officier que fut le Colonel Argoud ne cessent, depuis des années, de résonner à ma mémoire et je console mon amertume en me disant que s’il existe vraiment une justice, de Gaulle devrait aujourd’hui s’y trouver. En effet, mon éducation chrétienne m’incite à penser que toute œuvre humaine passe en revue devant Dieu pour être classée comme acte de fidélité ou comme acte d’infidélité. En face de chaque nom, dans les registres du ciel, sont couchés avec une redoutable exactitude toute action mauvaise, tout despotisme, toute trahison, tout parjure et la loi de Dieu sera sans appel pour ceux qui auront contrevenu à ses commandements. Par conséquent, si le paradis est accordé à De Gaulle, alors il n’y a plus de raison de craindre la Justice Divine… tout le monde y aura accès… et cela ne se peut !

       Quand l’Histoire et la postérité jugeront Charles de Gaulle, elle dira : « Il a demandé son succès à l’astuce et au mensonge ; il l’a déshonoré par ces milliers de morts qui ont cru à ses paroles. Et ses crimes d’avoir appelé les Musulmans à servir la France pour ensuite les abandonner au massacre, d’avoir trompé ses soldats, d’avoir abusé de cette candeur sublime sans laquelle il n’y a pas de héros, d’avoir privé du rayonnement de leur Patrie plus d’un million d’êtres après les avoir livrés à la hache des bourreaux, d’avoir couvert les enlèvements et laissé mourir dans d’indescriptibles souffrances des milliers d’êtres humains innocents… sont inexpiables ». C’est cela que l’Histoire ne lui pardonnera pas ! C’est d’avoir souillé d’astuce, de mensonges et de cruauté la grande œuvre d’unité que des générations précédentes avaient entreprise ; d’avoir taché indélébilement l’histoire de la France. « Les mensonges écrits avec de l'encre ne sauraient obscurcir la vérité écrite avec du sang ».

       Dès 1944, il s’affirmait en fossoyeur de l’Algérie française en confiant à André Philip, ministre socialiste : « Tout cela finira par l’indépendance, mais il y aura de la casse, beaucoup de casse » et en 1957, bien avant sa prise de pouvoir, il laissait entrevoir à un autre ministre socialiste, Christian Pineau, sa conception de la politique algérienne basée essentiellement sur le mensonge, les palinodies et la trahison, qu’il comptait mener :

       - Il n’y a qu’une solution en Algérie, c’est l’indépendance !

       - Mais, mon général, pourquoi ne pas le dire maintenant ?

       - Non, Pineau, ce n’est pas le moment !


              Elu Président, lors d’un entretien avec André Passeron, journaliste au quotidien « Le Monde », de Gaulle confirmera la préméditation de sa trahison en indiquant que ses intentions, avant 1958, étaient bel et bien d’abandonner l’Algérie. Dans son livre, « De Gaulle 1958–1969 », page 314, on peut lire : « Tenez, par exemple, pour l’Algérie de tout temps, avant que je revienne au pouvoir et lorsque j’y suis revenu, après avoir étudié le problème, j’ai toujours su et décidé qu’il faudrait donner à l’Algérie son indépendance. Mais imaginez qu’en 1958, quand je suis revenu au pouvoir et que je suis allé à Alger, que je dise sur le forum qu’il fallait que les Algériens prennent eux-mêmes leur gouvernement, mais il n’y aurait plus eu de De Gaulle dans la minute même. Alors il a fallu que je prenne des précautions, que j’y aille progressivement et, comme ça, on y est arrivé. Mais l’idée simple, l’idée conductrice, je l’avais depuis le début ».

       Ainsi, fit-il connaître au monde entier la duplicité à base de manipulations diverses dont il fit preuve tout au long de sa vie pour mener à bien ses ambitions politiques…

       Et pourtant. Pour la majorité de la presse française et pour le peuple français par trop naïf et crédule, de Gaulle, cet instrument de braderie qui jamais durant la guerre d’Algérie ne fit preuve d’amour, de générosité et de dignité humaine, fut un objet d’admiration et d’enthousiasme. « Il était grand ! » Et voilà, ici, cette notion de grandeur qui sauve tout : « De Gaulle, ce grand homme ! »… Grand par la taille, oui, (1m96) quant au reste !...

       Sous le vocable de grandeur on exclut tout d’un coup le critère du bien et du mal. Pour celui qui est grand il n’est pas de mal. Il n’est aucune horreur qui puisse être imputée à crime à celui qui est grand ! Ce qui est « grand » est bien ; ce qui n’est pas « grand » est mal. Et pourtant, parmi sa génération de soldats, il y eut de grands hommes, de vrais, ceux-là : Leclerc, De Lattre de Tassigny, Juin, Montsabert, Salan… mais lui, de Gaulle, était d’une autre race, brutal, cynique, ambitieux, assoiffé d’honneurs, hautain, méprisant, discourtois, cassant, sans rien d’aimable dans l’insolence… craint de ses propres ministres.

       Alain Peyrefitte, en évoquant l’Algérie, écrira dans ses mémoires : « Dans cette affaire, le général a fait preuve d'une inutile cruauté » et rapportera ces mots méprisants qu’il eut à l’égard des harkis lors du Conseil des Ministres du 4 mai 1962 : « Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre ! » Que de cynisme de la part d’un Chef d’Etat ! Et quand ce même Peyrefitte, pris de remords à la vue du désastre humain que représentait l’exode des Français d’Algérie exposera au « général Président », le 22 Octobre 1962, « le spectacle de ces rapatriés hagards, de ces enfants dont les yeux reflètent encore l’épouvante des violences auxquelles ils ont assisté, de ces vieilles personnes qui ont perdu leurs repères, de ces harkis agglomérés sous des tentes, qui restent hébétés… », De Gaulle répondra sèchement avec ce cynisme qu’on lui connaissait : « N’essayez pas de m’apitoyer ! »… On était bien loin du « C’est beau, c’est grand, c’est généreux la France ! »

       Cependant, ce qui est incompréhensible, c’est que tout le monde connaissait le personnage ; tout le monde savait cela, oui, mais voila : « Il était grand ! »… C’était suffisant. Sur la « grandeur », de ce « général micro », Churchill –qui l’a bien connu- dira avec sévérité : « De Gaulle, un grand homme ! Il est arrogant, il est égoïste, il se considère comme le centre de l’univers… il est… vous avez raison, c’est un grand homme… »

       Pour bon nombre de journalistes et d’historiens, être grand c’est le propre de ces êtres d’exception qu’ils appellent des héros. Et de Gaulle se retranchant derrière l’Histoire, en abandonnant à leur perte non seulement ses anciens compagnons d’armes, ses soldats qu’il avait entraînés dans « son » aventure (que l’on se souvienne de Mai 1958 !) mais encore, plus d’un million de Français à qui il devait tout et autant de fidèles Musulmans engagés politiquement et militairement parlant… sentait « que c’était grand » et son âme était en paix. Et il ne vient à l’idée de personne que reconnaître pour grand ce qui échappe à la mesure du bien et du mal, c’est seulement reconnaître son propre néant et son incommensurable petitesse. Du sublime au ridicule, il n’y a qu’un pas. Aux yeux du monde, de Gaulle l’a franchi…

       Quelle responsabilité pour celui qui se déclarait le « sauveur de la France », pour celui qui avait « ramené la liberté », celui qui invoquait la grandeur morale, nationale et intellectuelle ! Rarement autant d’indifférence, d’immoralité politique et de vilénie furent mises au service d’une politique que l’on voulait faire passer pour pragmatique et généreuse. C’est là toute l’imposture gaulliste.

       Le 19 janvier 1960, recevant exceptionnellement les élus d’Algérie, il les sidéra en déclarant d’une certaine hauteur : « L’intégration est une connerie, d’ailleurs, l’armée ne fait que des conneries ! » Et, toisant insolemment le député musulman M’hamed Laradji, il ajouta avec un mépris glacial : « Les Musulmans ne seront jamais des Français ! ». Laradji qui eut dix membres de sa famille assassinés par le FLN soutint le cynisme de De Gaulle en insistant sur le fait que la politique menée par le Chef de l’Etat allait faire souffrir les Algériens pro-français… ce à quoi, la « grandeur gaullienne » répondit sèchement : « Eh bien, vous souffrirez ! ».

       … Et c’est ainsi que la guerre continua encore durant deux ans et six mois, couverte par les mensonges, les palinodies, les reniements, la trahison et tant pis pour ceux qui se firent tuer durant ce laps de temps : Soldats du contingent, militaires d’active, civils Musulmans, Chrétiens et Juifs, enlevés, torturés, égorgés, émasculés, ébouillantés, découpés en morceaux, femmes livrées à la prostitution…

       Dans son livre « Les damnés de la terre », Alexis Arette (qui tenait l’information de Georges Bidault, l’ancien Président du Conseil National de la Résistance sous l’occupation allemande), rapporte l’anecdote suivante :

       « Lors de la conférence de Casablanca qui se tint du 14 au 24 janvier 1943 afin de préparer la stratégie des alliés après la guerre à l’égard de l’Europe, Churchill parvint à réunir non sans mal Giraud et De Gaulle en face de Roosevelt. Giraud était indispensable dans l’élaboration de cette stratégie. Général de grande valeur, à la tête de l'armée d'Afrique, il ne devait aucune de ses étoiles aux « arrangements politiques du temps » et jouissait d'un grand prestige aux yeux des Américains depuis son évasion, l'opération Torch et la prise d'Alger. Ces derniers le considérant, sans la moindre équivoque, comme le chef militaire de la France combattante envisageaient très sérieusement une coopération unifiée où tout naturellement sur le plan strictement militaire de Gaulle était placé hiérarchiquement sous ses ordres… ce que le « général micro » n’appréciait guère. Les deux hommes se détestaient... Tout les opposait : le sens du devoir, la fidélité à la parole et à l'Etat, la valeur militaire, etc... Mais les Américains comprenant que le ralliement de l'Afrique dans sa globalité était nécessaire et que dans ce contexte Giraud qui restait loyal à Pétain - mais qu'ils considéraient comme infiniment plus fiable et d’une envergure supérieure à De Gaulle- était absolument incontournable. Churchill allait donc œuvrer pour mettre les deux hommes en face de Roosevelt et obtenir la fameuse poignée de main de circonstance dont la photo fera le tour du monde... Cependant Roosevelt, toujours frileux pour entrer en guerre en Europe, posa clairement la question aux deux officiers Français : « Les Etats Unis seraient susceptibles de débarquer en France à la condition que la France accepte d'ouvrir son empire au commerce américain et prenne l'engagement de décoloniser dans les trente ans ». Giraud eut un haut de cœur et claqua la porte... De gaulle resta. On connaît la suite... »

       Peu de choses ont été dites officiellement sur le marchandage de cette entrevue et le refus de Giraud d'accepter les conditions honteuses du démantèlement de l'Empire Colonial Français, conditions auxquelles de Gaulle souscrivit sans le moindre scrupule...

       Si Roosevelt n’estimait pas De Gaulle, Winston Churchill ne l’estimait pas davantage et dira du personnage : « De toutes les croix que j’ai portées, la plus lourde a été la Croix de Lorraine ». Un jour, il fit à de Gaulle cette remarque qui le glaça : « Votre pire ennemi, c’est vous-même. Vous avez semé le désordre partout où vous êtes passé ! »

       Je me suis souvent demandé quel aurait été le sort de l’Algérie s’il n’y avait pas eu de Gaulle. L’Histoire aurait, assurément, été écrite différemment. A l’ordinaire, l’Histoire n’est qu’une résultante d’infiniment petites forces où chaque individu n’a que la part d’une composante élémentaire. Mais à certaines heures naissent des hommes qui résument en eux une force capable d’intégrer, d’orienter toutes les autres forces élémentaires de la nation. Ceux-là changent vraiment le destin des peuples et du monde. Ou plutôt ces hommes sont le destin… et de Gaulle en fait partie. Ainsi, concernant la guerre d’Algérie, l’Histoire, sous de Gaulle, nous a démontré qu’elle n’était jamais qu’un rocher imaginaire de gloire et de boue entraîné par des torrents de sang vers des absences de rivages… Et cette Histoire là, comme le sable, a bu les rêves et le sang de milliers d’hommes sans en être fécondée.
José CASTANO       
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

       « La France a jeté les harkis dans les basses-fosses de l’Histoire. Il y a eu 80.000 morts. Paris a systématiquement entravé leur sauvetage. De Gaulle est bel et bien complice d’un crime contre l’humanité. » Georges-Marc BENAMOU (Paris-Match – N° 2841 – 30/10- 5/11/2003)

       « De Gaulle a abandonné les harkis c’est son crime et le nôtre ». Jean DANIEL (Le Nouvel Observateur - 17 septembre 2009)

       "L'acte de trahison le plus retentissant de la Ve: République ? Sans hésitation, celui du général De Gaulle vis-à-vis des Français d'Algérie." – Alain DUHAMEL dans HISTORIA, nov-déc 2009 - page 54


       En 1962, pour faire aboutir sa nouvelle politique algérienne, radicalement opposée à celle qui lui avait permis de revenir au pouvoir en juin 1958, de Gaulle a-t-il été conduit à concevoir et mettre en œuvre un « crime d'Etat », c'est-à-dire une action préméditée conduisant au sacrifice de nationaux français qui n'entraient pas dans le cadre de sa nouvelle politique ou qui s'y opposaient ? Les archives officielles et privées, les témoignages des acteurs et des victimes permettent de démontrer scientifiquement que de Gaulle est bien l'auteur d'un crime contre l'humanité dont il porte la principale responsabilité. Si cette affirmation s’était avérée fausse, les personnalités qui ont publiquement relaté cette vérité historique auraient été poursuivies en diffamation par la famille, les proches ou les défenseurs de la mémoire de l’homme de Colombey. Plus de 10 ans se sont écoulés depuis la parution de cet article dans Paris-Match ; Georges-Marc Benhamou n'a jamais été inquiété en quoi que ce soit… et aucun intellectuel, aucun historien, aucun homme politique n'est venu démentir ses propos.

       Alors que les « gogos de service » commémorent toujours « l’appel du 18 juin », il est bon de rappeler les ordres criminels donnés par de Gaulle lors des séances du Comité des Affaires Algériennes, qu'il présida de 1959 à 1962. Ceux-ci furent rapportés par son conseiller, Raymond Aron, dans ses mémoires « 50 ans de réflexion politique » (p.388 – Julliard) : « les harkis, pour la plupart, furent livrés à la vengeance des vainqueurs sur l'ordre peut-être du général de Gaulle lui-même qui par, le verbe, transfigura la défaite et camoufla les horreurs... ». Cette action criminelle fut dénoncée au Parlement dès mai 1962 par le Bachaga Saïd Boualam, Vice-président de l'Assemblée Nationale, et par le Professeur Maurice Allais, Prix Nobel d'Economie, dans son ouvrage « L'Algérie d'Evian » (L'Esprit Nouveau - mai 1962). Le président algérien Abdelhaziz Bouteflika a reconnu ce massacre en déclarant sur Radio-Beur FM, en octobre 1999, parlant de la répression contre le GIA : « Nous ne faisons pas les mêmes erreurs qu’en 1962 où, pour un harki, on a éliminé des familles et parfois des villages entiers ». (« La Croix » du 17 juin 2000).
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       « Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l'abandon de l'Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l'ennemi, qu'ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d'Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n'ait été fait pour les protéger, cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes : la France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment » (Maréchal Alphonse JUIN – 2 Juillet 1962)
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Histoire d'arthrite.
Envoyé par Eliane
        

       Un individu chancelant, sentant mauvais et exhalant des odeurs de boisson s'assoit dans le métro à côté d'un prêtre.

       Lequel est consterné, mais que faire...
       La cravate de l'homme est tachée, son visage est plein de traces de rouge à lèvre et une demi-bouteille de gin sort de la poche de son pardessus froissé.

       Il ouvre son journal et commence à lire.
       Quelques minutes passent et son regard se porte sur le curé à qui il demande :

       « Mon père, pouvez-vous me dire ce qui cause la souffrance occasionnée par l'arthrite? »
       L'abbé réplique sèchement :
       « Ça, mon fils, c'est causé par une vie généralement dissolue, l'égoïsme, les femmes de petite vertus, trop d'alcool, le manque de charité, le couchaillage avec des putains, et le manque d'hygiène personnelle. »

       L'ivrogne s'écrase sur son siège et grogne :
       « Ben là je comprends plus rien. »
       Et il se replonge dans son journal.

       Le prêtre, se sentant un peu coupable de ce qu'il vient de dire, pousse l'homme du coude et s'excuse :
       « Je suis sincèrement désolé, je ne pensais pas aussi durement ce que je vous ai dit.
       Ça fait longtemps que vous souffrez d'arthrite? »

       L'ivrogne répond :
       « Moi ? Jamais eu d'arthrite. Je venais de lire que le Pape en souffre. »



DE GAULLE VOULAIT-IL UN DIEN BIEN PHU ALGÉRIEN ?
Par M. Jean Jolly
(Le Crapouillot N° 93, avril 1987, pages 73-74)

Envoyé par M. Latkowski
            « BON Dieu !... Faites taire ces canons et ces mortiers !
            Mes hommes sont à bout de nerfs. »

            VOEUX :
            
            Accroupi dans sa casemate, le colonel commandant l'unité d'infanterie retranchée en face de Sakhiet-Sidi­-Youssef, non loin de Souk-Ahras, dans l'Est algérien, demande par radio à ses supérieurs hiérarchiques basés à Bône et à Constantine, l'appui de l'aviation.

            Tout autour de lui, les obus, tirés par, l'artillerie de l'ALN, l'Armée nationale algérienne, installée en Tunisie, pleuvent avec une intensité sans précédent.

            Le colonel n'a pas les moyens de riposter. Ses jeunes recrues, mal aguerries, ne sont équipées que d'armes légères.

            « Alertez l'état-major !... Envoyez l'aviation !... Faites quelque chose ! », répète le colonel.

            La situation est sérieuse. Dans cette nuit du 9 au 10 mars 1962, le pire peut arriver aux soldats du contingent laissés curieusement sans protection à l'un des points les plus dangereux de la frontière franco-tunisienne.

            La situation est d'autant plus sérieuse pour cette unité que l'état-major, exécutant les ordres du gouvernement, a retiré quelques jours plus tôt l'artillerie lourde, les régiments de Légion étrangère et d'infanterie de marine ainsi qu'une demi-brigade de blindés.

            Le piège
            « Je vous en prie... Réagissez ! Nous risquons une attaque massive des fells... »

            A l'aube du 10 mars, les tirs redoublent de violence, puis c’est le silence. De son poste d'observation, le colonel scrute l'horizon avec ses jumelles. En contrebas, à moins d'un kilomètre, plusieurs brèches ont été ouvertes dans le barrage électrifié qui marque la frontière entre les deux pays. Ce n'est pas une surprise pour lui, après le bombardement intensif de la nuit dernière.

            En revanche, ce qu'il voit dans les collines environnantes lui donne des sueurs froides. Des centaines, des milliers de combattants de l'ALN progressent, à découvert, dans sa direction. Ils sont, à vol d'oiseau, à moins de deux kilomètres. Depuis qu'il se trouve en Algérie, il n'en a jamais vu autant à la fois.

            Il est trop tard pour changer de position. Sur son flanc droit, l'ALN a disposé dans la nuit des armes lourdes. Sur son flanc gauche, des troncs d'arbres ont été disposés sur la piste, interdisant tout repli.

            Le courage de désobéir

            Le colonel s'apprête à lancer un appel désespéré quand il entend, au-dessus de sa tête, un ronronnement caractéristique et réconfortant : les T-6 arrivent. Avec retard. Mais ils arrivent. Les T-6, ce sont tout à la fois les avions d'observation et les chasseurs d'attaque au sol. Ce sont eux qui précèdent et protègent les bombardiers B-26.

            Pourquoi ce retard ? Les chefs militaires avaient l'ordre de ne pas intervenir. Le gouvernement français, pour amadouer les dirigeants nationalistes algériens, a décrété quelques jours plus tôt un cessez-le-feu unilatéral. Aussi l'ALN, brisée par les opérations de l'ex général Challe, aujourd'hui condamné pour sa participation au putsch du 22 avril 1961, peut-elle agir en toute impunité et tenter quelques actions spectaculaires.

            Informé de cela et prudent, le lieutenant-colonel Lisbonis qui dirige la base aérienne 213 de Bône-les-Salines, a longtemps hésité à intervenir. Dans des circonstances autrement complexes - sinon dangereuses - un an plus tôt, au moment du putsch, il était resté fidèle au gouvernement légal. Toutefois, aujourd'hui, sa conscience le tiraille davantage que son respect des consignes. Aussi, dès le lever du jour, a-t-il donné l'ordre aux escadrilles de décoller de la base des Salines.

            En quelques heures, la victoire change de camp. Piquant sur les unités de l'ALN qui progressent vers les brèches du barrage, les pilotes des T-6 tirent sans discontinuer avec leurs mitrailleuses, tandis que les pilotes des B-26, franchissant la frontière, vont lâcher leurs bombes sur les positions de l'artillerie adverse.

            Plusieurs fois dans la journée, les T-26 et les B-26 passeront à l'attaque, contraignant les combattants de l'ALN à se replier en désordre et réduisant au silence canons et mortiers ennemis.

            Les soldats du contingent et la population civile durement éprouvés par les bombardements de l'ALN respirent. Ils sont sauvés.

            Un Diên Biên Phû algérien a été évité de justesse. Grâce au lieutenant-colonel Lisbonis.

            Celui-ci n'en sera pas récompensé. Au contraire.

            Dans la matinée du lundi 12 mars, un « SO-Bretagne » venant de métropole avec des officiers supérieurs et généraux atterrit à la base de Bône-les-Salines. Les passagers de l'appareil militaire se rendent aussitôt dans le bureau du lieutenant-colonel Lisbonis. Non pour le féliciter, mais pour l'interroger.

            Dans l'après-midi, la délégation militaire repart pour la métropole à bord du « SO-Bretagne ».

            Quant au lieutenant ­colonel Lisbonis, il s'envole pour Paris à bord d'un autre appareil militaire.

            Il s'agit d'une mesure disciplinaire. Le gouvernement reproche au lieutenant-colonel d'avoir enfreint les ordres en faisant bombarder les concentrations de forces de l'ALN en territoire tunisien. A un moment où des négociations sont engagées avec les nationalistes algériens, M. Louis Joxe, ministre chargé des Affaires algériennes, discute à Evian avec Krim Belkacem et les représentants du GPRA, le gouvernement provisoire de la République algérienne. Or, le GPRA aurait aimé que ses forces - l'ALN - puissent contrôler ne serait-ce qu'une infime partie du territoire algérien pour négocier en meilleure position.

            En outre, un revers militaire français, surtout au prix de la vie de soldats du contingent, aurait eu un double avantage pour les partisans de l'indépendance de l'Algérie : d'une part il aurait provoqué un choc psychologique suffisamment violent pour pousser l'opinion métropolitaine à réclamer la paix à n'importe quel prix, d'autre part il aurait affaibli la position morale d'une armée de métier, sûre d'avoir gagné la guerre et encore peu favorable à De Gaulle, malgré son épuration.

            Pour avoir réduit à néant les projets de l'ALN, le lieutenant-colonel Lisbonis aurait pu avoir sa carrière brisée, si un journaliste, René Attard, correspondant de « L'Aurore », à Bône, n'avait pris le risque de faire connaître la vérité.

            Le 14 mars, le quotidien parisien titrait en ces termes l'article de son correspondant :

            « Le commandant de la base aérienne de Bône-les-Salines, mis aux arrêts pour avoir riposté aux attaques de l'ALN contre le barrage. »

            Le jour même, à 17 h 30, René Attard était expulsé par le préfet Jean Dours, futur directeur de la Sûreté nationale.

            Quelques minutes plus tôt, il avait rencontré le lieutenant­ colonel Lisbonis... dans le bureau du préfet de Bône. Pour rendre plus vraisemblables leurs démentis catégoriques, les autorités militaires avaient rappelé d'urgence l'officier en Algérie. Il était arrivé dans l'après-midi à bord d'un « SO-­Bretagne », celui-là même qu'avait utilisé la délégation militaire venue l'interroger deux jours auparavant...
Décès de René Attard

            René Attard nous a quitté, ses obsèques ont eu lieu le 24 juin 2013 à Garches les Gonesses.

            Journaliste à « l’Aurore » pendant la guerre d’Algérie il était à même de témoigner d’événements que le pouvoir de l’époque aurait voulu taire. La raison d’Etat n’excuse pas toujours un comportement criminel. Le journal qui a relaté ci-dessous ces circonstances avait une connotation anti-conformiste, les faits dont il témoigne n’en sont pas moins authentiques et ont contrecarré les plans des négociations fallacieuses qui se préparaient à Evian.

            Il est juste que ceux qui ont vécu ces heures ne soient pas oubliés.


2014
Envoyé Par M. Robert Charles PUIG
Avant tout, mes vœux pour l'an nouveau. Que 2014 vous soit favorable pour une grande année d'espoirs et de la réalisation de vos souhaits les plus chers.

       2014. C'est la continuation de ce processus de destruction de ce qu'est la France par les socialistes qui n'entendent pas la " vox populi " parce qu'ils possèdent les rênes du pouvoir... Pour combien de temps encore ?
       2014 ! Il y a soixante ans, en 1954, la rébellion terroriste commençait en Algérie et les tueurs du FLN n'étaient appelés que " hors-la-loi ". A partir de ce moment, d'espoirs en mensonges, le gouvernement gaulliste nous conduisit à l'Exode, après que la " pacification " devînt la guerre. Depuis ce temps de la tragédie, aucun autre gouvernement de droite ou de gauche n'a voulu reconnaître notre drame, nos morts et encore moins nos disparus, en acceptant d'agréer le FLN comme un parti de gouvernement d'une Algérie esclave de ses dirigeants.
       Pour cette raison, depuis plus d'un demi-siècle nous continuons, en Pieds-noirs responsables, avec certains rares de nos amis métropolitains à réclamer " justice " pour l'œuvre accomplie par nos ancêtres sur cette terre de razzias et d'esclavage ; pour la grande œuvre humanitaire d'éradication des maladies endémiques de ce territoire ; pour l'enseignement diffusé et enfin pour tout ce qui a été construit, bâti pour offrir à ce pays une identité. Cent trente deux ans de grands travaux, d'éducation et de grandeur républicaine qui se sont soldés par la remise des clés d'une région apprivoisée par plus d'un millions de Pieds-Noirs, entre les griffes d'assassins, rouges du sang d'Européens et d'Arabes, de Chrétiens et de Musulmans, fidèles à la Nation française. Un FLN anti-français dont les caciques, toujours en place par le jeu d'élections truquées et de l'argent des combines que procurent le gaz et le pétrole maintiennent, sans avenir, un peuple en péril de démocratie, d'économie et d'une charia esclavagiste toujours latente, aux portes du Sahel algérien.
       Par comparaison, j'observe cette Afrique du Sud, après le décès de Mandela et je constate la différence de destin de ce pays d'avec notre Algérie française de 1962.
       L'Afrique du Sud, malgré sa révolution, a réussi sa mutation en douceur. De l'apartheid à la naissance d'une Nation " arc-en-ciel ", nous avons dans cette région d'Afrique l'exemple d'une unité, acquise dans le respect des uns et des autres. Cette mutation de l'Algérie française en terre FLN aurait-elle été possible ? Il faut croire que la propagande haineuse d'un Ben Bella ou d'un Boumediene enleva toute possibilité de rapprochement. Une attitude d'autant plus négative que De Gaulle, dans sa vanité égoïste, constatant que les Algériens, contrairement à la plupart des pays de la zone d'influence française d'Afrique noire, rejetaient toute alliance possible, considéra le refus de ses propositions autres que celle de l'indépendance pure et dure, comme un affront ! D'où une incompréhension installée d'entrée de jeu entre un général orgueilleux et les mentalités belligérantes et violentes des nouveaux maîtres de l'Algérie ; leur politique communisante faite pour présenter la France comme l'épouvantail que l'on ressort au peuple lorsque l'économie va mal et que les luttes intérieures enferment le désir de démocratie dans les cellules de Barberousse, enfin à cause de cette volonté d'une Algérie musulmane sans concession aux autres religions, alors que la France laissait au Coran toute latitude pour s'épanouir, durant sa présence Outre-mer !

       Aurait-elle pu exister cette volonté confraternelle pour envisager, comme en Afrique du Sud, la création d'un lien unitaire à travers les différences des communautés de cette terre ? Y avait-il la possibilité d'un rêve ou la réalité d'un cauchemar ? Sortons de notre nuage ! De nos jours, quarante millions de musulmans et soixante millions de chrétiens sous le même drapeau, pour une même Nation, était-ce possible ? La réponse est non ! D'abord par la faute du FLN puis à cause du complexe des colonies de tous nos élus. De cette façon d'avoir occulté les problèmes d'accords qui n'ont jamais été abordés, par la solution la plus facile : l'abandon des Européens à la lame d'un douk-douk et les Harkis à l'extermination, alors que le territoire était pacifié. Aucune solution n'était envisageable parce que De Gaulle avait toujours douté d'une intégration possible ; qu'il avait dès 1943 donné aux alliés son accord pour brader l'Empire français et qu'il ne considérait pas l'Algérie comme une partie intégrante de la France, malgré les sacrifices de l'armée d'Afrique pour sauver la Nation.
       De plus, dès la fin de la seconde guerre mondiale l'Occident a souscrit à cette idéologie des indépendances. Cela commença avec l'Algérie et le rôle des USA, de l'Allemagne et des pays de l'Est à défendre la cause du FLN. Cela continua plus tard avec notre implication dans la guerre contre la Serbie et la création d'un Kosovo musulman, sectaire et communautariste. Ainsi, après la rébellion algérienne, la Croix est venue en aide au yatagan arabe. L'Irak, la Libye, autant de pays ou nous nous sommes trompés de combat, puis la Syrie où nous aidons les rebelles antichrétiens... Maintenant la République du Centrafrique ! L'armée française intervient après que de nombreux catholiques de RCA furent massacrés par des islamistes armés jusqu'aux dents. Ils ont assassiné une population civile seulement munie d'arcs et de machettes ! A-t-on le droit de laisser les mains libres au djihad, quand les chrétiens d'Afrique et d'Orient sont laissés sans secours ? Le pire étant, pour cause de pétrole ou de gaz, que les chrétiens soient exterminés, les églises vandalisées et que nous acceptions que des pétromonarchies prennent racine sur notre terre, fille de l'église catholique, sans réagir.
       Nous ouvrons nos frontières et nos entreprises aux investisseurs Qataris ou Saoudiens avec des passe-droits multiples, tout en fermant les yeux sur ce fameux voile islamiste. Il ne couvre pas seulement le visage des femmes-esclaves mais soumet nos banlieues au temps de la guerre " sainte " anti roumi et s'impose dans les écoles présageant la fin de la laïcité !
       Bien entendu, nous ne sommes pas l'Afrique du Sud. Notre plaidoyer contre l'apartheid est resté différent de notre volonté d'intégrer des populations ayant une autre religion que celle majoritairement chrétienne qui est la nôtre. Aujourd'hui, ce qui est grave, c'est que nous ne faisons plus le choix rationnel de séparer l'action citoyen des rites religieux étrangers... et Jaurès doit se retourner dans sa tombe... comme Clovis ! Tout est fait pour que nous perdions notre foi chrétienne en éliminant ce qui est notre Histoire ; en déconstruisant la France en une terre sans racine et en faisant de notre pays un territoire de 1829, identique à l'Algérie de cette époque, pour le livrer au djihad du vingt et unième siècle.
       Par exemple, le rapport sur " l'intégration " remis fin 2013 à Matignon en est le signe : une envie de recréer une " histoire " sans passé, sans famille et sans religion.
       Henri, Conte de Paris, chef de la Maison royale, au sujet de ce rapport aberrant, a écrit : " Il y a la France et nous ne pouvons pas la laisser défaire ! " (Le Figaro du 18/12/2013).
       Pourtant, la charia est à nos portes, sinon déjà dans nos citées. Alors, ne nous faisons pas d'illusions, l'Occident se laisse berner par l'Orient.

       En s'instaurant défenseur des " indépendances ", (que les USA regardent le sort réservé aux Indiens d'Amérique), nous sommes arrivés à en découdre contre des pays existants pour donner raison aux régionalismes les plus dangereux, sans nous rendre compte que nous faisions le lit du djihad.
       Le danger est dans la responsabilité de nos dirigeants actuels, socialistes. En idolâtrant un relativisme libertaire et multiculturel qui détruit notre unité nationale, des élus de gauche encouragent un antiracisme dépassé, car ce n'est pas " l'étranger " qui est en cause, mais les cultes et les coutumes qu'il veut nous imposer. Les socialistes prêchent par ailleurs pour un changement de civilisation catastrophique. Ils espèrent nous arracher du cœur nos racines millénaires et laisser la place à un communautarisme hautement agressif et menaçant qui joue gagnant son invasion de l'Europe, à cause de la faiblesse politique et intellectuelle de dirigeants ne se reconnaissant pas d'ennemis. Ils ne voient pas le djihad envahissant !

       2014 ! Il y a soixante ans, la tragédie algérienne commençait. Un drame qui ne s'efface pas dans mes pensées. En ce nouvel an, je ne voudrais pas que la France se perde à nouveau dans un autre combat qui l'éliminerait de l'Europe, comme l'a été mon Algérie française.
       Pour cela, faut-il laisser des démagogues destructeurs d'idéaux imposer des lois abjectes ? Il n'y a pas de fumée sans feu. François Hollande n'est pas l'homme, malgré ses propos, qui s'opposera pour des raisons politiques et parce qu'il est prisonnier de ses accords avec les communistes et les verts, à ces thèses qui veulent transformer la loi de1905 en une loi obsolète, notre culture en une utopie et la France en néant.
       C'est le danger, si nous ne nous réveillons pas ! Si des hommes et des femmes par jeu politique personnel ne dressent pas les barricades de l'espoir nécessaires pour vaincre ce monde absurde du socialisme qui nous gère depuis mai 2012.
       Je suis fidèle à l'esprit de la France de ma jeunesse. Suis-je seul ? Ne laissons pas la Nation mourir ! Avec De gaulle nous avons eu le mensonge conduisant à l'Exode ! Avec François Hollande nous avons un monde du futur sans idéal ni horizon avec le " mariage pour tous " et le " genre " que soutient et défend, au gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits de la femme. Elle " expérimente ", paraît-il dans les écoles maternelles et primaires, le droit à l'égalité des sexes à travers un certain document " ABCD " qui doit faire des élèves des cobayes dociles en les " dépersonnalisant " dans une sorte de stéréotype unitaire éliminant la notion : garçon ou fille ! C'est le danger pour notre jeunesse prise au piège de l'unisexe socialiste ! Chaque jour, pour cacher au peuple français les vrais problèmes de l'économie, de l'endettement de l'Etat, du chômage et son corolaire, la destruction des entreprises par trop d'impôts, rien ne vaut pour les socialistes que de jeter en pâture des leurres désincarnés de notre patrimoine intellectuel ou génétique, plus que millénaire.
       Je peux à ce sujet plagier Sophocle et ses tragédies (Philoctète), en écrivant que ces hommes de gauche ont : " La langue agile mais les actions paresseuses ! "
       Pendant ce temps la France s'enlise. Après le matraquage des impôts, voilà une réforme fiscale annoncée à grand fracas de tam-tam par Ayrault et qui est reportée à la saint Glin-glin ! Après la TVA qui prend l'eau et l'écotaxe remise à plus tard, voilà qu'il faut s'attaquer aux médecins puis aux professeurs des écoles préparatoires, toujours pour éroder les salaires des uns au profit d'autres personnes sans les mêmes compétences...

       Tout le monde y passe dans ce jeu de l'égalitarisme socialiste où la justice joue un rôle néfaste lorsqu'elle absout au lieu de condamner, avec la propagande médiatique qui " va avec ! " ?
       Par exemple les grandes pages des journaux font la " Une " aux délinquants étrangers : ils sont 27 % dans nos prisons. Mais pas une ligne sur ces " français " par le droit au sol, qui ne se veulent pas de notre nationalité, sauf pour le RSA et les allocations sociales ; vont combattre dans les rangs des rebelles islamistes au Moyen-Orient et qui ne rêvent que de déstabiliser le pays à leur retour de l'étranger, parce qu'ils sont imprégnés d'un djihad primaire et oppresseur que les musulmans de France devraient dénoncer !
       La France socialiste trouve dans des effets d'annonces, un terrain nécessaire à exister. Pour combien de temps ? De promesses en idées chimériques de propagande... sans résultat mais que des médias mettent en " musique ", elle tend à empêcher les Français de se pencher sur son incompétence à une bonne gestion du pays. Pas de grands débats sur le futur. Simplement des ajustements comme les " contrats d'avenir " qui coûtent chers aux contribuables, sans avoir un objectif de pérennité pour les titulaires de ces postes. L'autre cheval de bataille qui prend forme depuis " l'affaire Taubira ", c'est ce combat de faux humanistes antiracistes des socialistes qui fait d'une partie des Français, toujours par le cheminement des médias aux ordres, des fascistes révolutionnaires. Cette idée fait son chemin dans le camp socialiste pour combattre la droite. Elle permet d'espérer renouer avec des scores importants aux prochaines élections. C'est à voir... Ce " cas " d'école... politique et sournois, rappelle que les Pieds-noirs étaient désignés par ce mot : raciste, alors que la plupart de ces patriotes déracinés débarquaient souvent avec même pas une valise. Ils s'étaient sauvés d'un meurtre prévisible dans leur quartier, leur village, sans autre tenue que celle qu'ils avaient en quittant le matin leur domicile pour aller travailler et parce qu'ils ne pouvaient plus retourner chez eux, par la faute d'un gaullisme sans honneur. Il avait accordé un droit de tuer au FLN, sans que l'armée ou la gendarmerie française n'intervienne... par " ordre supérieur ! "
       A vrai dire, notre chemin pour une reconnaissance historique de notre rôle est loin de la fraternité sud africaine, même si le décès de Mandela changera la " donne " actuelle et les rapports entre les Noirs et les Blancs... Ce que je crains pour la minorité blanche.
       Alors, avoir rêvé d'une Algérie " arc-en-ciel " ? Ne rêvons pas ! Il me faut d ailleurs insister sur notre position de " coupable " toujours d'actualité plus de cinquante ans après l'Exode.
       Fin 2013, Eva Joly et Thomas Guénolé sont les derniers " rapporteurs " à colporter des propos détestables et odieux sur les Pieds-noirs. Je me répète : plus de cinquante ans après notre drame, notre tragédie, nos morts et nos disparus qui font tâche et que le pouvoir parisien veut oublier pour s'incliner devant un FLN triomphant... il y a des âmes damnées qui mentent et " sacrilègent " notre identité de Français ! Il y a des personnages méprisables qui taguent de graffiti notre mémoire, sans craindre l'opprobre. Ils sont dans l'esprit de ce temps socialiste qui flatte l'Algérie de Bouteflika au détriment du passé Pied-noir.
       Quand arrêterons-nous de boire la ciguë ? Après la " reconnaissance " du 17 octobre 1961 et les " cérémonies " des accords du 19 mars1962, il se peut que François Hollande fasse un geste de plus en notre défaveur : inviter l'armée de Bouteflika au défilé du 14 juillet 2014 !
       22 décembre 2013, il est resté le maillon faible de la Nation en s'excusant d'une boutade auprès d'Alger ! Est-ce normal ? La France et son peuple méritent mieux ! Le veulent-ils ?

Robert Charles PUIG / janvier 2014       

      


Le Cavalier
Envoyé par Eliane


       Un type, sur son divan, regarde un match de foot à la télé quand tout à coup il reçoit un coup de poêle à frire sur la tête ....
       Le pauvre se retrouve à terre, voit des étoiles, lève les yeux, voit sa femme et lui dit :

       - T'es folle ou quoi ? Que se passe-t-il ?
       - C'est pour le bout de papier que j'ai trouvé dans ton pantalon où il est écrit :
       " Marylou 0475051116 " lui répond sa femme.

       -Tu es vraiment conne !
       C'est pour mon tiercé :
       Marylou, c'est le nom du cheval ...
       04, c'est la 4 ème course ...
       75, c'est ma mise ....
       05, cest le numéro du cheval ...
       11, c'est le type de pari
       et 16, c'est l'heure de la course !

       Confuse …..
       " Excuse-moi, je ne recommencerai plus ! "

       Deux jours plus tard ...
       [BANG], le type se reprend un coup de poêle à frire sur le crâne !
       Complètement groggy, il crie à sa femme :
       - Putain de merde...
       Quest-ce quil y a encore ???

       -Ton cheval est au téléphone !


 Annaba: Opération de recasement de la Caroube –
Envoyé par M. Charles Ciantar
Le fortin enfin libéré
Publié le 05/10/2014 – L’est - Ammar Nadir

Le fortin, cette construction historique remontant à 1861, vient enfin d’être libéré des indus occupants qui y vivaient, grâce à l’opération de recasement entreprise à la Caroube.    
Photo origine inconnue Cette opération a permis avant tout que force revienne à la loi, en mettant fin à la situation qui prévalait et qui avait dépassé de loin toutes les limites de l’imaginable puisqu’au fur et à mesure que les constructions illicites poussaient sur le sable, durant le mandat communal précédent, la plage se réduisait et en certains endroits, entre l’eau et les constructions il ne restait qu’un étroit passage. Il y a bien des velléités à refuser la démolition de certaines de ces constructions, comme il y des velléités à vouloir réoccuper d’autres de ces constructions mais la fermeté du maire, du chef de daïra et celles des gendarmes qui sécurisaient cette opération, ont fini par venir à bout des récalcitrants.
En effet deux au moins de ces récalcitrants avaient été interpellés devant la violence de leurs réactions et il s’est avéré qu’ils venaient, l’un d’El Bouni et l’autre de la Plaine Ouest. Et plusieurs étaient dans ce cas, ayant des logements ailleurs mais aussi une construction illicite à la Caroube. Aussi le marché était clair, « vous avez un autre logement ? Vous abandonnez de gré ou de force cette construction aussitôt démolie. Vous voulez un logement digne, pour lequel vous avez été recensé et que vous attendiez ? Vous abandonnez cette construction qui sera aussitôt démolie et vous prenez l’arrêté d’un vrai logement. Vous refusez ?
Vous resterez alors mais vous n’aurez aucun logement ni aujourd’hui ni un autre jour. Un langage d’Etat de droit suffisamment compris pour qu’enfin après trois jours de démolition, on voit le bout du tunnel dans cette situation inconcevable sous d’autres cieux. Et tellement inconcevable que certains cas, solutionnés durant cette opération remontaient à 1962, année de l’Indépendance, par la grâce de l’indifférence, mais surtout, il faut le dire des passe-droits et des interventions. D’ailleurs justement, toutes les velléités d’interventions ont été étouffées dans l’œuf et c’est aussi une manière d’avertissement pour d’autres opérations du même genre.

http://www.annabacity.net/news/breve_8695_annaba+operation+recasement+caroube+-+fortin+enfin+libere+.html

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Une commission conduite par le directeur général de l'Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés, M. Zakar Abdelouaheb, a inspecté, dernièrement, le monument historique le «Fortin de La Caroube» affecté, par l'APC de Annaba, au secteur de la Culture», a déclaré, jeudi matin, le directeur de la Culture. «La signature du document officiel de ce monument historique, érigé sur un rocher de la plage «La Caroube», a eu lieu, mercredi, au cours d'une séance regroupant le maire de la ville, M. Farid Merabet et les responsables du secteur de la Culture» a révélé, ce même responsable. Pour rappel, le «Fortin de La Caroube» était abandonné, depuis plusieurs dizaines d'années, puis occupé par des familles qui viennent d'être évacuées», a encore indiqué le directeur de la Culture de la wilaya qui estime que ce nouvel acquis mérite d'être classé comme patrimoine national.

Photo origine inconnue

Photo origine inconnue

Photos anciennes de Bône.
Plage Chapuis
Provenance inconnue
Palais de Justice
Provenance inconnue
Compagnie Translatlantique
Provenance inconnue
Vue aérienne de la Colonne
Provenance inconnue
Vue aérienne prise des Santons
Provenance inconnue


France, réveille-toi !
Envoyé Par M. Robert Charles PUIG


       France ne joue pas les " Bourgeois de Calais " ! Ne continue pas à présenter ton cou à la corde des socialo-communistes ! Ils sont dangereux et te pendront haut et court si tu restes aveugle à leur conception d'un monde sans " TOI ", parce que leur théorie relativiste veut t'effacer, et nous avec, de la carte de l'Europe en tant que Nation.

       Les socialistes ont tous les ingrédients en main pour supprimer notre passé, notre culture et notre mémoire. Pour cela, ils commencent par les jeunes avec des théories apprises de leurs chapelles déshumanisées qui tendent à faire de l'enfant un artefact au service de leur idéologie. Le " genre " enferme tous les ingrédients nécessaires à faire des enfants des ennemis de la famille ; à refuser ou rejeter les racines d'un patrimoine ou d'un nom attaché à un arbre généalogique.
       Les socialistes renient l'Histoire et entraînent le peuple dans l'absurde et l'ignorance, au mépris des codes qui font les valeurs d'une Nation. Ils veulent, par leurs lois, enfermer la jeunesse dans un monde impropre à bâtir une humanité responsable et diversifiée. Le but non avoué mais inscrit dans les positions du gouvernement socialiste, est de modeler les jeunes dans le moule d'un artefact condamné à être l'instrument d'une " pensée unique ", socialiste et dénuée d'avenir ou d'espoir, comme l'envisagent les esprits mal-pensants de certains intellectuels. Les " expériences " dans certaines classes du primaire, avec les décisions d'un maître à penser de la théorie du genre, Peillon, prouvent déjà cette capacité à la déformation des esprits malléables des jeunes enfants garçons et filles. Le ministre de l'éducation nationale est le porteur et le diffuseur de chapelles obscures, de convents secrets qui envahissent l'Europe déchristianisée pour transformer le monde et la France en une Sodome et Gomorrhe de référence.

       Depuis mai 2012 nous sommes tous bernés par la politique de François Hollande. Il a pris le pouvoir par défaut, mais applique systématiquement les directives de son idéologie relativiste qui veut que le monde tel qu'il est, disparaisse pour un égalitarisme forcené qui est de la même veine que celui qui anima Hitler dans sa tentative de créer une race sans conscience, soumise aux plus terribles catastrophes que le monde a pu inventer. Il fut un temps où il y eut les " nuits de cristal " nazies. Elles sont de retour avec les socialistes.
       Je n'ose évoquer l'économie et les finances qui font de notre pays une terre en voie de... sous développement. Je n'ose évoquer un budget qui s'effondre sous le poids des charges d'un Etat qui ne résout rien ! Le temps de " l'Ombre " est arrivé, sournoisement. Pour la population française c'est un temps sans cerise, sinon que des noyaux, afin que les classes moyennes deviennent des sous-classes et les sans domicile, les sans papier, les étrangers clandestins les nantis d'un pays à la dérive.

       France que fais-tu de ton peuple ? Les " Ombres " imposent leurs idées et la propagande journalistique aux ordres, les diffusent, en présentant le pire pour le meilleur.
       Une fois encore les sondages déforment les scores de représentativité du président de la République et les moins 80 % deviennent les plus 20 % ; sa capacité à gérer la France de moins 69 % deviennent le plus 31 % en sa faveur ! Les mensonges dont la cinquième République nous a habitués s'enflent, se multiplient, s'accumulent à un niveau jamais atteint.

       Nous sommes dans le temps du délire, de la divagation, de la déraison et le peuple ne réagit toujours pas, tandis que la Droite se tait et s'écrase, toute minuscule !
       Rappelons-nous. Autant les manifestations contre le mariage pour tous ont été encadrées, surveillées, politisées, avec des jeunes emprisonnés pour avoir manifesté dans le calme avec des badges honorant la famille, autant celles des étranges " Femen " dans les églises restent impunies. Elles sont loin de ressembler aux élégantes jeunes femmes du Crazy Horse ! Elles ressemblent plus à des vaches folles... inconsommables !
       Il y a une collusion entre l'Etat socialiste et ces mouvements pires que laïcs, qui sont avant tout contre la première religion de France. Il y a de la part du gouvernement et de l'un de ses " fers de lance ", Manuel Valls, comme une envie d'afficher leur anti christianisme... " On " va à la mosquée pour la fin du Ramadan, mais je n'ai pas vu un ministre à l'église au soir de la Nativité ni à la messe de l'Epiphanie... Ils sont dans le rôle de commis du diable et de la destruction de la France, fille de l'église.
      
       Par ailleurs, autant les manifestations pacifiques d'une jeunesse croyant en la famille furent rapidement critiquées, bousculées par les forces de l'ordre ou culpabilisées par les socialistes et les journaleux, autant Manuel Valls a mis du temps pour dénoncer le style et les propos d'un Dieudonné ! Maintenant, le ministre de l'intérieur excite à l'escalade de troubles dans les rues, en encourageant par son silence, des associations à manifester contre ce personnage qui se réjouit de la publicité que les médias lui font. Cet homme dont on pouvait ignorer l'existence et les frasques, vient de trouver, une nouvelle vie, une dimension pétainiste, d'après des propos de Valls. Dieudonné règne sur les médias qui en parlent et lui procurent la meilleure publicité - gratuite - dont il pouvait rêver !
       Je n'approuve pas du tout l'humour nauséabond qui est l'arme privilégiée du dit-Dieudonné mais... ne serait-ce pas l'occasion pour le gouvernement socialiste de décréter une loi qui nous empêchera de nous exprimer ? Une loi anti-liberté de dire ou d'écrire ? Peut-être est-ce cela qu'attendaient les socialistes pour nous enfermer dans leur idéologie du néant ? Quenelle ou pas quenelle, le pouvoir ne nous sert-il pas le " plat " qui lui permettra d'espérer, par l'astuce de son faux humanisme, de récupérer des voix aux prochaines élections ?

       Il y a aussi un autre danger dans la manipulation d'apprenti sorcier où se lance le gouvernement socialiste, à travers les propos de Manuel Valls : une résurgence du racisme et de ses excès. Après la défense d'une Christiane Taubira qui n'en attendait pas tant de ses pairs, voilà Dieudonné en ennemi de la France antiraciste ! Mais qu'attend le pouvoir pour aller " visiter " les banlieues où parfois des policiers sont matraqués et où le " Blanc " doit montrer sa pièce d'identité pour pouvoir les traverser sans risque ! Ont-ils, ces hommes de pouvoir, entendu les paroles de certaines chansons dont les médias se font les diffuseurs en badant de jouissance, lorsque la France est critiquée, insultée ? Interdira-t-on demain les manifestations anti-Dieudonné au nom de la " l'ordre public ? " C'est à voir... En attendant, nous sommes dans le piège d'un monde socialiste et de ses lois : anti-victimes ; mariage pour tous ; genre ; divorce à " petit prix " ; guerres ubuesques et impôts ! C'est celui des Taubira, Peillon, Valls, avec le chef de l'Etat accompagnant les inconvénients, les désavantages et la misère qui pèsent sur le pays. En sortirons-nous un jour ? Il faut pour cela que le peuple se réveille et qu'il retire de son cou la corde qui veut le pendre ! En est-il capable ?

Robert Charles PUIG / janvier 2014       

      


Actualité du site du Mémorial de Notre Dame d'Afrique à Théoule
envoyé par http://memorialnotredamedafrique.com/
Mémorial Notre Dame d’Afrique

      Mémorial de Notre-Dame d’Afrique achevé ...
      L ‘Association du Mémorial de Notre-Dame d’Afrique est heureuse de vous annoncer que le Mémorial, dont la 1ere pierre a été posée le 27 Mai 1990, est achevé depuis le 1er Novembre 2013. Cette date restera gravée dans son histoire. Une histoire qui a connu de nombreux revers et pas mal d’incertitudes....Malgré un manque de moyens « officiels » cette réalisation a pu se concrétiser grâce à la générosité des Nôtres de toutes origines qui rassemblés, ont offert leur contribution matérielle, leurs prières, et (...)
      Lire la suite de Mémorial de Notre-Dame d’Afrique achevé ...

      1er Novembre 2013 à Théoule
      NOTRE DAME D'AFRIQUE A THEOULE LE 01 Novembre 2013 Branchez le son sur vos ordinateurs, animation musicale...Regardez les photos en "plein écran"
      Lire la suite de 1er Novembre 2013 à Théoule

      Photos du pèlerinage à Théoule du 1er Mai 2013
      29 mai
      La ferveur, la fidélité à nos traditions, la conscience d’avoir cette responsabilité devant l’Histoire : ne rien oublier. Et surtout pas notre foi et notre affection pour la Vierge, ni le souvenir de nos parents et amis disparus, dont certains restés sur la terre qui les a vu naître et mourir. Notre Dame d’Afrique à Théoule le 1er mai 2013 en photos Branchez le son sur vos ordinateurs, animation musicale...Regardez les photos en "plein (...)
      Lire la suite de Photos du pèlerinage à Théoule du 1er Mai 2013
     Amicalement


LIVRE D'OR de 1914-1918
des BÔNOIS et ALENTOURS

Par J.C. Stella et J.P. Bartolini


             Tous les morts de 1914-1918 enregistrés sur le Département de Bône méritaient un hommage qui nous avait été demandé et avec Jean Claude Stella nous l'avons mis en oeuvre.
             Jean Claude a effectué toutes les recherches et il continu. J'ai crée les pages necessaires pour les villes ci-dessouset je viens d'ajouter Kellermann et Mileesimo, des pages qui seront complétées plus tard par les tous actes d'état civil que nous pourrons obtenir.
             Vous, Lecteurs et Amis, vous pouvez nous aider. En effet, vous verrez que quelques fiches sont agrémentées de photos, et si par hasard vous avez des photos de ces morts ou de leurs tombes, nous serions heureux de pouvoir les insérer.
             De même si vous habitez près de Nécropoles où sont enterrés nos morts et si vous avez la possibilité de vous y rendre pour photographier des tombes concernées ou des ossuaires, nous vous en serons très reconnaissant.
             Ce travail fait pour Bône, Aïn-Mokra, Bugeaud, Duvivier, Duzerville, Herbillon, Kellermann, Milesimo, Mondovi, Morris, Nechmeya, Penthièvre, Randon, va être fait pour d'autres communes de la région de Bône.

POUR VISITER le "LIVRE D'OR des BÔNOIS de 1914-1918" et ceux des villages alentours :
CLIQUER sur ces adresses : Pour Bône:
http://www.livredor-bonois.net

             Le site officiel de l'Etat a été d'une très grande utilité et nous en remercions ceux qui l'entretiennent ainsi que le ministère des Anciens Combattants qui m'a octroyé la licence parce que le site est à but non lucratif et n'est lié à aucun organisme lucratif, seule la mémoire compte :  
                         J.C. Stella et J.P.Bartolini.
 

NOUVELLES de LÁ-BAS
Envoyées d'Algérie

Ghardaïa attend la baraka des «chouyoukh» ( la sagesse des savants de l'Islam)
Envoyé par Pierre
http://www.algerie1.com/actualite/ghardaia-attend-la-baraka-des-chouyoukh/


algerie1.com :  05/01/2014 ;    Par Rafik Benasseur

          Le conflit à Ghardaïa qui a pris dangereusement une allure presque ethnique semble avoir inquiété les autorités du pays. Après l’échec de l’initiative du Premier ministre de rabibocher les mozabites et les châambis, en conflit violent depuis plusieurs jours, les autorités religieuses vont désormais intervenir pour tenter de ramener les deux camps à la raison.

          Le Haut conseil islamique (HCI) a décidé aujourd’hui dimanche de dépêcher une délégation, composée de certains de ses membres, à la wilaya de Ghardaïa, en vue de «réconcilier les différentes parties et propager la culture de la paix et de l’entente entre les habitants de cette région connue pour ses ulémas et intellectuels».

          C’est du moins ce que souligne un communiqué publié cet après midi à l’occasion de la tenue de sa 56 ème session ordinaire à Alger. Le HCI en a profité pour appeler les habitants de Ghardaïa à faire preuve de «sagesse, de retenue et du sens des responsabilités et à faire prévaloir les principes du dialogue et de la fraternité prônés par l’islam afin d’éviter de tomber dans des situations embarrassantes aux conséquences désastreuses».


Annaba n'est plus la ville du jujube
Envoyé par Pierre
http://www.liberte-algerie.com/radar/annaba-n-est-plus-la-ville-du-jujube-le-fruit-dont-elle-tire-son-nom-a-completement-disparu-de-la-region-213230#rediger


            Par : Rubrique Radar |Dimanche, 05 Janvier 2014 |

          Le fruit dont elle tire son nom a complètement disparu de la région

           Triste signe des temps, au sortir d'une décennie calamiteuse, Annaba ne cesse de recenser les nombreuses dégradations de son environnement. Ainsi, le fruit du jujubier (el-annab en arabe), qui avait donné son nom à l'ancienne Hippone et dont l'arbrisseau poussait jadis à même la ville, n'existe plus aujourd’hui. Les “Annabis” de souche, qui veulent perpétuer la tradition de sa dégustation annuelle, doivent s'approvisionner dans le massif de Collo, situé à plus de 150 km de l'ex-Coquette.

          NDLR: Cette information touchera les derniers dinosaures PNs qui se nourrissaient de Jujubes, cacahuètes et autres toraïcos vendus par le marchand ambulant, dans un cornet fait de l'Echo d'Alger, assis à la sortie du restau de l'AG d'Alger, après un repas universitaire souvent immangeable, dans les années 50...                 


À l’abandon depuis 2010
Le Grand Hôtel d’Oran sera récupéré par l’État
Envoyé par Pierre
http://www.liberte-algerie.com/radar/le-grand-hotel-d-oran-sera-recupere-par-l-etat-a-l-abandon-depuis-2010-212907#rediger

Par : Rubrique Radar, 29 décembre 2013
          C’est en marge du 1er Salon national de l’artisanat traditionnel que le ministre du Tourisme a évoqué la situation du Grand Hôtel d’Oran qui, après avoir été privatisé, est tout simplement fermé et abandonné depuis 2010. Expliquant que les pouvoirs publics œuvrent aujourd’hui pour récupérer cet hôtel historique situé en plein centre-ville d’Oran.
          La situation de cet établissement est suspendue au conflit entre l’acquéreur et l’EGT-Ouest, propriétaire de l’établissement avant sa privatisation en 2008/2009. En effet, un conflit est né après que l’acquéreur eut constaté que dans la privatisation de l’hôtel, il n’avait en fait acquis que le fonds et non les murs restant propriété de l’État ou devant faire l’objet d’une vente en plus. D’où le conflit et litige commercial l’opposant à l’EGT-Ouest sur cette question.
          Mais aucune indication ne nous a été donnée quant au contenu exact du cahier des charges sur les conditions de vente de cet établissement hôtelier, et qui avait vu ensuite le départ massif des travailleurs de l’hôtel entre mise à la retraite et départ en préretraite. Depuis, l’hôtel est fermé, tombant en ruine et se dégradant un peu plus d’année en année.

          NDLR: Difficile de sortir du socialisme qu'on soit algérien ou français: l'Etat donne par la main droite et reprend en même temps par la main gauche.             


MESSAGES
S.V.P., Lorsqu'une réponse aux messages ci-dessous peut, être susceptible de profiter à la Communauté, n'hésitez pas à informer le site. Merci d'avance, J.P. Bartolini

Notre Ami Jean Louis Ventura créateur d'un autre site de Bône a créé une rubrique d'ANNONCES et d'AVIS de RECHERCHE qui est liée avec les numéros de la Seybouse.
Pour prendre connaissance de cette rubrique,
cliquez ICI pour d'autres messages.
sur le site de notre Ami Jean Louis Ventura

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De Nadege BEE
       Bonjour,
       J'ai gardé un énorme souvenir d'une musique de film au titre : "ECRIT DANS LE CIEL ", film vu à l'Olypia ou au Majestic ou autre cinéma à Bône.
       Grâce à Internet, j'ai découvert que ce film est sorti sur les écrans des USA en 1954, avec John Wayne et Robert Stack. C'était un des premiers cinémascopes.
       Sachant qu'à l'époque les films américains n'arrivaient pas de suite en Algérie, est-ce que quelqu'un pourrait me dire en quelle année ce film est sorti à Bône ? Entre 1954 et 1962 ?
       J'aimerai situer l'^ge que je devais avoir quand j'ai vu ce film
       Merci d'avance à toute personne qui m'aiderai à retrouver des souvenirs.
       Amitiés, Nagège BEE
Mon adresse est : Nadège BEE


De M. Robert Léon
       Bonjour de bretagne,
       Le grand père de mon épouse Monique (Raphael VENERUSO) possédait à Bône un salon de coiffure situé dans la rue juste derrière les galeries de France, à côté d'un hotel.
       Parfois il allait chez ses clients pour son travail. Pour celà il utilisait un petit coffret en bois. L'intérieur de ce coffret est tapissé d'une gravure représentant une scène militaire.
       J'aimerai avoir quelques informations sur ces personnages.
       Si quelqu'un parmi les lecteurs de la Seybouse pouvait me renseigner j'en serai très heureux.

Photo Robert Léon Photo Robert Léon
Photo Robert Léon Photo Robert Léon
Voici quelques photos de ce coffret,
Photo Robert Léon
Une photo de famille prise devant le salon, avec la Maman de Monique et le frère de Monique Christian SAMMUT
Photo Robert Léon
Une photo de Raphael VENERUSO.

       D'avance merci. Cordialement
Mon adresse est : Robert Léon

De M. Pierre Jarrige

Chers Amis
Voici les derniers Diaporamas sur les Aéronefs d'Algérie. A vous de les faire connaître.
    Diaporama 64                                          Diaporama 65
    Diaporama 66                                          Diaporama 67
    Diaporama 68                                          Diaporama 69
    Diaporama 70                                          Diaporama 71
    Diaporama 72
Pierre Jarrige
Site Web:http://www.aviation-algerie.com/
Mon adresse : jarrige31@orange.fr

DIVERS LIENS VERS LES SITES

M. Gilles Martinez et son site de GUELMA vous annoncent la mise à jour du site au 1er Janvier 2014.
Son adresse: http://www.piednoir.net/guelma
Nous vous invitons à visiter la mise à jour.
Le Guelmois, guelma-collectif@orange.fr
CLIQUEZ ICI pour d'autres messages.

Le Corse et le Breton
Envoyé par Eliane

    Le Corse dit :
    "La semaine dernière j'ai joué un concerto dans la Cathédrale d'Ajaccio devant 6 000 personnes. J'ai tellement bien joué que j'ai fait pleurer la Vierge Marie ".

    Le Breton réfléchit, puis répond:
    Alors là, je me suis arrêté de jouer, et dans un silence de mort, il s'est approché de moi et m'a dit :
     " Mon fils, je te préviens, tu as intérêt à bien jouer ! "

    Surpris je lui dis :
    « Mais oui Seigneur, mais pourquoi tu me dis cela ?

    Et il m'a répondu :
    «Parce que la semaine dernière, lors d'un concert à la cathédrale d'Ajaccio, il y a un petit Corse prétentieux qui a tellement mal joué, qu'il a fait pleurer ma mère."


Si vous avez des documents ou photos à partager,
n'hésitez-pas à nous les envoyer. D'avance, Merci.

                 EN CLIQUANT. ===> ICI


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