ANALYSE DE SYNTHÈSE
ET DE RÉFLEXION

PAR MONSIEUR THIERRY DESJARDINS, le 07/01/15
Grand reporter au Figaro, devient directeur
Adjoint de la rédaction de 1990 à 1993, puis adjoint du directeur général de 1993 à 2000.
Envoyé par Mme A. Bouhier
"Sans la liberté de blâmer,
il n'est pas d'éloge flatteur" (Beaumarchais)

L’indignation n’est pas suffisante

          L’indignation devant le massacre perpétré par deux ou trois hommes cagoulés dans les locaux de Charlie-Hebdo n’est pas suffisante et l’appel à « l’union nationale » lancé par François Hollande sur les lieux du drame a quelque chose d’indécent. Il ne va tout de même pas profiter de ces douze morts pour tenter de remonter dans les sondages.

          Il faut chercher les coupables, les vrais, au-delà de ces deux ou trois individus qui, en vidant leurs chargeurs, auraient crié « Le Prophète est vengé » et « Allah ou Akbar ».

          On peut difficilement faire le moindre reproche à la police et à nos services secrets. D’une part, parce que les journalistes de Charlie-Hebdo eux-mêmes avaient demandé à la préfecture de police que les dispositifs de protection du journal soient allégés. D’autre part, parce que ce genre d’attentat mené par deux ou trois hommes solitaires et déterminés est totalement imprévisible et donc imparable. A moins que ces tueurs n’appartiennent à un réseau organisé, ce que rien pour l’instant ne permet d’affirmer, il y a peu de chance qu’on les retrouve rapidement.

          Non, les vrais coupables sont ailleurs. Ce sont nos responsables politiques qui, sous prétexte qu’il ne faut pas faire d’« amalgame », le grand mot à la mode, ne veulent pas reconnaitre qu’il y a de plus en plus de « gentils » Musulmans qui basculent dans le fanatisme islamiste. Certes, et Dieu merci, les six ou sept millions de Musulmans qui vivent en France ne sont pas tous des terroristes mais… tous les terroristes sont des Musulmans.

          Et, plus grave encore, même s’il ne faut surtout pas le rappeler, le djihad, la guerre contre les infidèles, fait partie des obligations de l’Islam. Autant dire que les « vrais bons » Musulmans se doivent de nous faire la guerre. Il faut le savoir, le dire, le répéter. Ce n’est pas faire de « l’islamophobie » que de le dire, c’est simplement avoir un minimum de connaissance de l’Islam, avoir lu le Coran et donc savoir que nous Or, les événements internationaux ainsi que la crise économique, sociale et morale que connait la France poussent de plus en plus d’immigrés de la première, de la deuxième et même maintenant de la troisième génération à rechercher à la fois leurs racines, une raison de vivre et un espoir de revanche sur le sort, en clair sur une civilisation qui n’est pas la leur et sur une société qui n’a pas su ou pas voulu les accueillir comme ils l’auraient espéré.

          La laïcité avec laquelle nos gouvernants, de droite comme de gauche, nous rebattent les oreilles depuis des décennies et qui consiste à nier et souvent même à dénigrer l’héritage judéo-chrétien de la France tout en construisant des mosquées et en organisant des cours d’arabe dès les petites classes pour nos enfants d’immigrés est évidemment une absurdité qui ne peut que faciliter ce retour des déracinés vers un islam pur et dur qui mène tout droit à l’islamisme le plus radical.

          Le jour où, par idéologie gauchiste, nous avons abandonné le principe de « l’assimilation » qui faisait de nos étrangers, en deux générations, des Français « à part entière » pour adopter, au nom du « respect des différences », le principe de « l’intégration » qui faisait de ces étrangers des Français « à part », relégués dans leurs ghettos et renvoyés à leurs cultures et à leurs croyances lointaines, nous avons préparé la catastrophe qui commence à nous submerger.

          Aujourd’hui, toutes nos grandes villes sont cernées par ces zones de non-droit, ces ghettos d’immigrés musulmans où règnent en maitres absolus à la fois des caïds de la drogue et des imams adorateurs et propagateurs d’al Qaïda et de l’Etat islamique.

          Nous avons dit et répété, ici-même, que ce XXIème siècle qui commence sera inévitablement marqué par une nouvelle guerre mondiale qu’à travers la planète toute entière, ces Islamistes revanchards s’apprêtent à déclencher contre l’Occident, le capitalisme, la chrétienté, les infidèles, contre nous.

          Les vrais coupables du drame d’aujourd’hui et de tous les drames à venir sont ceux qui continuent à nous affirmer que l’Islam est « une religion d’amour et de fraternité, « ouverte à tous les autres » et qui peut parfaitement « s’adapter à la démocratie » dans le cadre d’un Islam « à la française ». C’est faux. L’Islam veut dominer le monde, éradiquer les autres religions et les autres cultures et sera sans pitié le jour venu.

          Toute la journée, nos Musulmans « de service », à la Grande mosquée de Paris et dans toutes les organisations grassement subventionnées par le ministère de l’Intérieur, ont multiplié, avec une hypocrisie stupéfiante, les condamnations de la tuerie de Charlie-Hebdo. Rappelons qu’ils avaient tous attaqué en justice Charlie-Hebdo et qu’ils ne peuvent donc que se réjouir de voir que –comme l’aurait proclamé un des tueurs- « le Prophète a été vengé ». Et on aimerait connaître comment, dans les ghettos de banlieue, on a accueilli la nouvelle…

          Qu’on aime ou pas Charlie-Hebdo, avec ses excès, son mauvais goût, sa mauvaise foi et souvent son talent (on pense notamment à Cabu), on est bien obligé de reconnaitre que l’hebdomadaire satirique était l’une des dernières Bastilles de la plus totale liberté d’expression, dans une France qui est devenue formatée à l’aune du politiquement correct et de la pensée unique et respectueuse des puissants jusqu’à l’obséquiosité.

          Coïncidence tragique, c’est au moment précis où les tueurs ouvraient le feu dans les bureaux de Charlie-Hebdo qu’était mis en vente dans toutes les librairies le livre de Michel Houellebecq qui imagine une France, en 2022, dirigée par… les Musulmans.

          Au lieu d’appeler à l’union nationale, Hollande ferait mieux de lire au plus vite le livre d’Houellebecq…